Qu’est ce que le radon ?
Le radon est un gaz radioactif d’origine naturelle, inodore et incolore. Il est issu de la désintégration de l’uranium et du radium présents dans certaines roches, telles que les roches granitiques et volcaniques. Ainsi, le département de la Creuse fait partie des départements dans lesquels il est observé la présence de radon.
Comme c’est un gaz, dès qu’il est créé (suite à la désintégration du radium), il transite par les fissures, les canalisations… et pénètre dans les bâtiments dans lesquels il peut s’accumuler en cas de manque d’aération.
Sa désintégration va produire des rayons ionisants alpha (?).
Quels sont les risques liés au radon ?
Le radon est classé comme source potentielle de cancer du poumon du fait des rayons ionisants ? émis lors de sa désintégration.
Comment dépister la présence de radon dans les bâtiments ?
Le radon peut être dépisté au moyen de détecteurs, appelés dosimètres, qui devront être installés pendant 2 mois minimum, pendant la période de chauffage (entre le 15 septembre et le 30 avril), dans des pièces occupées. Le radon étant un gaz lourd, les locaux dépistés sont les locaux occupés aux niveaux les plus bas (un bureau occupé situé au-dessus d’un autre local occupé n’est pas dépisté).
Si les résultats sont inférieurs à 400 Bq/m3, il est estimé que le risque est faible et donc qu’aucunes mesures particulières ne doivent être prises. Entre 400 et 1 000 Bq/m3, il convient de mettre en œuvre des actions simples (aération, ventilation, étanchéité des entrées potentielles telles les canalisations…) pour faire diminuer l’activité volumique. Au delà de 1 000 Bq/m3, le risque est considéré comme important, il est alors nécessaire de :
- mettre en œuvre des mesures immédiates pour faire diminuer l’activité volumique,
- procéder à un diagnostic du bâtiment.
Compte tenu du risque que représente le radon, il a été décidé par le Secrétariat Général, en collaboration avec le bureau Construction Durable, de procéder à une campagne de dépistage sur les locaux de la DDT. De même, une campagne a été engagée sur les locaux de la Préfecture.
Des dosimètres ont été posés fin novembre dans les bureaux occupés du rez-de -chaussée de la DDT (et début janvier à la Préfecture). Ces dosimètres seront tous déposés début mars et envoyés au laboratoire.
Muriel Berthault