Le travail de la DDT, en collaboration avec la Fédération des Chasseurs, consiste à gérer au mieux l’espèce afin de garantir une présence significative mais d’abord et avant tout compatible en termes d’intensité de dégâts avec les activités forestières (limitation des dégâts que sont les frottis, abroutissement ou écorçages de plants plus ou moins jeunes) voire agricoles (effarouchement de troupeaux). Cette gestion passe par les outils légaux incontournables tels que les attributions de plan de chasse (passés de 0 en 95/96 à environ 250 têtes effectivement prélevées par an actuellement avec une fourchette théorique 2014-2015 de 190 à 320 animaux) avec parfois, sur certaines communes du Sud Creusois, plus d’un cerf attribué par chasseur(!). Cette gestion passe aussi par le contrôle des parcs de chasse et d’élevage et, en dernier recours, par la mise en œuvre d’opérations ponctuelles de dispersion ou de destruction à tir (opérations de louveterie, opération de l’ONCFS…)
C’est un travail de gestion passionnant, à la fois technique et juridique mais aussi fortement empreint de relationnel et qui soulève souvent force passions et sentiments parfois irraisonnés, héritage de la puissance symbolique du Cerf Elaphe, auquel s’emploient régulièrement Clovis Chassagne et Michel Laridan, au sein du bureau espace rural et milieux terrestres du SERRE.
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Nicolas Pralong