N°2 Janvier 2017
 

Édito


Ce deuxième numéro de l’Actualité des études offre une large part à la mer et à notre littoral normand. La DREAL Normandie, à travers ses missions, y porte une attention toute particulière et trois des articles de ce numéro y sont consacrés.

Le premier pourrait sembler exotique. Pourtant, au-delà des paysages multiples et variés que nous offrent les côtes normandes, il est parfois possible de s’émerveiller de spectacles inattendus à deux pas de chez nous, comme un ballet des dauphins le long des côtes de la Manche ou une sieste réparatrice des phoques dans la baie des Veys. Pour mieux veiller sur ces mammifères marins protégés, la DREAL a besoin d’accumuler de l’information. Et vous pouvez y contribuer.

Les deux autres traitent plus précisément de la protection du littoral et de ses habitants. L’un présente un atlas opérationnel. Il est destiné à fournir au Préfet du Calvados, tous les éléments économiques, écologiques ou morpho-sédimentaires nécessaires pour définir la meilleure stratégie de défense contre une pollution marine de grande ampleur. L’autre évoque un appel à projets auquel la DREAL est associée, destiné à sensibiliser les collectivités locales à l’élévation du niveau de la mer dans les prochaines décennies.

Les deux derniers articles sont portés vers l’avenir et la transition écologique et évoquent tous les deux un principe qui guidera de plus en plus la recherche dans les prochaines années : le recyclage. Faire de l’énergie avec les déjections bovines ou des matériaux de construction avec du colza, des textiles usagés ou des boues de dragage, voilà des pistes que la DREAL suit attentivement.

Mais le proche avenir, c’est 2017 et tous les projets que vous portez pour cette nouvelle année. Je profite donc de cette lettre pour vous souhaiter une pleine réussite pour chacun d’eux, qu’ils soient personnels ou professionnels.

Bonne lecture

Le Directeur Régional de l’Environnement
de l’Aménagement et du Logement
de Normandie
Édito de Patrick BERG





Des habitants un peu inattendus sur les côtes normandes

Imaginez.

Une colonie d’une petite centaine de phoques se prélasse tranquillement sur le sable regardant au loin un groupe de dauphins chevauchant les vagues sous le soleil couchant.

Cliquez sur l'image - Illustration : Dauphins et Phoques veaux-marins  (nouvelle fenetre)Vous les voyez ? Non ? Pourtant vous pourriez, car vous n’êtes pas sur une plage australienne ou sud-africaine, mais, là, tout près, dans la baie du Mont-Saint-Michel.

La Normandie abrite en effet, le long de ses côtes manchoises, quelque 300 grands dauphins sédentaires, soit l’une des plus importantes populations côtières d’Europe. De même, notre région accueille deux des trois colonies reproductrices des phoques veaux-marins en France dans la baie du Mont-Saint-Michel (90 individus max) et la baie des Veys (200 individus max).

Les dauphins, comme les phoques veaux-marins, sont des espèces protégées en France. A ce titre, la DREAL participe aux études sur la connaissance de ces espèces, notamment en soutenant financièrement les organismes comme le Groupe d’études sur les cétacés du Cotentin (GECC) qui observe principalement les dauphins, et centralise, via l’Observatoire des Mammifères Marins (OBS MAM), toutes les observations de mammifères marins qui lui sont transmises, soit par des institutions, soit par les particuliers.

C’est d’ailleurs souvent le recueil de photos qui permet de dénombrer les populations ainsi que de repérer leurs déplacements. On sait par exemple que chaque dauphin est identifiable grâce à son aileron et on repère les phoques sur leurs reposoirs à partir de photos prises d’ULM. Mieux connaître ces mammifères marins permet de mieux les protéger, notamment de l’homme et de ses activités littorales ou marines.

Ainsi, les projets d’énergie marine renouvelable, hydrolien au Raz Blanchard et éoliens au large de Courseulles-sur-Mer, voire de Fécamp et du Tréport, peuvent avoir un impact sur le comportement de ces mammifères. La DREAL accompagne les porteurs de projets pour mettre en œuvre des mesures de suivi de ces populations marines. En observant le comportement des animaux avant, pendant et après les travaux, on pourra ainsi mesurer quelles perturbations ils ont subi et comment ils s’y sont adaptés.

Pour en savoir plusEn savoir plus …

  Les phoques veaux marins en Normandie
  Les grands dauphins, l’étude du GECC

Participez à la protection des mammifères marins
Avez-vous vu des mammifères marins ? En transmettant vos observations à l’OBS MAM, vous participez à leur protection. Vos observations permettent d’identifier les différentes espèces, d’étudier leur répartition et d’envisager des programmes de préservation ou des mesures de protection. A vos appareils photos  !
Comment faire ?

Contact : Jessica LAMBERT - DREAL Normandie/SRN/PML

Quand la mer monte…

Demain, c’est aujourd’hui. Le climat change, et avec lui le niveau des mers s’élève.

Cliquez sur l'image - Illustration : Vauville la mare (50)  (nouvelle fenetre)En première ligne, les communes littorales doivent donc se préparer à voir les aléas météo-marins augmenter : submersion marine, érosion côtière, inondation par les cours d’eau et nappes phréatiques dans les territoires dominés par la mer.

Inspiré par une étude franco-britannique sur l’adaptation au changement climatique en bord de mer, le Conseil régional de Basse-Normandie a lancé en 2014 un appel à projets de sensibilisation (volet 1) et d’accompagnement (volets 2 et 3) auprès des EPCI littoraux, baptisé « Notre littoral pour demain ».

Tous les EPCI littoraux de la Manche et du Calvados ont répondu favorablement à cet appel à projets, tout du moins pour son premier volet obligatoire de formation aux impacts côtiers du changement climatique. La Dreal a participé à ce cycle de formation de part ses compétences sur la gestion des ouvrages de défense contre la mer (digues, levées de terre…) et des aléas.

Dans la Manche, toutes les EPCI situées entre Granville et Carentan sont, pour l’heure, les seuls à avoir répondu favorablement aux volets 2 et 3 de l’appel à projets. Avec un financement à 50 % du Conseil régional, ils sont accompagnés par des experts de la Dreal pour élaborer une stratégie de prévention face à ces aléas liés au changement climatique. Il semble que l’appel à projet fasse de nouveaux émules : les EPCI du Nord-Cotentin et du littoral du Bessin réfléchissent à s’engager dans les volets 2 et 3.

Pour en savoir plusEn savoir plus …Exemple de carte prospective de l’élévation du niveau de la mer


Contact : Frédéric GRESSELIN - DREAL Normandie/SMCAP/PETRA

Un Atlas PolMar, pour mieux se protéger et lutter contre les pollutions marines

En mars 1978, au large des côtes bretonnes, s’échouait un pétrolier tristement célèbre  : l’Amoco Cadiz .

Il s’en suivit une marée noire considérée encore aujourd’hui comme un des plus grands désastres écologiques de l’histoire.

Cliquez sur l'image - Illustration : Exercice de pose de barrage flottant à Courseulles (14)  (nouvelle fenetre)Cette catastrophe fut à l’origine de la mise en place d’un plan d’intervention en cas de pollution marine accidentelle, plus connu sous le nom de plan PolMar, composé d’un volet mer, déclenché par le Préfet maritime et d’un volet Terre, déclenché par le Préfet du département touché par la pollution.

Pour définir la stratégie de défense, le Préfet a besoin d’avoir en sa possession le maximum d’informations sur la sensibilité à la pollution marine de chaque mètre littoral. Tous les aspects doivent être pris en compte : économie, démographie, sensibilité morpho-sédimentaire, écologie A partir des informations collectées par la DREAL, le CEREMA Normandie-Centre a confectionné une série de cartes présentant la sensibilité du littoral aux pollutions marines.

Dans le Calvados, mandatée par le Préfet de département, la DDTM s’est associée à la DREAL pour faire précéder cette compilation cartographique par des éléments de contexte pour le littoral du Calvados.

La première partie de cet « Atlas de sensibilité du littoral aux pollutions marines » allie donc analyses, cartes et photographies sur une quarantaine de pages. Elle aide ainsi à la compréhension des cartes réalisées par le CEREMA, mais les complète aussi d’autres connaissances économiques, climatiques ou environnementales, comme des informations sur les habitats naturels des secteurs les plus sensibles recensés par le Conservatoire du Littoral ou sur la vulnérabilité de l’avifaune face aux pollutions marines recueillies par le Groupement Ornithologique Normand.

Cet atlas est donc destiné à rendre rapidement opérationnelles les décisions prises par la cellule de crise en cas de pollution marine de grande ampleur. Sans caractère confidentiel, mais au contraire diffusé largement, notamment aux collectivités locales, il sera également mis en ligne sur le site de la DREAL au cours du 1er trimestre 2017.


Contact : Sandrine ROBBE - DREAL Normandie/SRN/PML

Les vaches ornaises ne manquent pas d’énergie

Si la viande et le lait sont les ressources essentielles fournies par nos bovins normands, il en est une autre qui reste encore peu exploitée  : leurs déjections.

Cliquez sur l'image - Méthaniseur du GAEC Breton à Magny le Désert dans l'Orne (61)  (nouvelle fenetre)Aujourd’hui, le méthane qu’elles dégagent possède une valeur énergétique que les hommes savent extraire et qui peut être une source de revenus supplémentaires pour les éleveurs.


Sachant que l’Orne compte trois bovins pour deux habitants, la DDT de l’Orne a donc trouvé pertinent de demander au Cerema Normandie-Centre d’évaluer le potentiel de méthanisation du département ainsi que les débouchés potentiels , là où la densité bovine est la plus importante. Les déjections animales ne sont certes pas les seules sources de méthane mais elles en regroupent les trois quarts. Et au total, si les sources étaient exploitées à 50 % (ratio de mobilisation de l’ADEME), on pourrait produire 277 000 Mwh/an et ainsi par cogénération, alimenter en électricité l’équivalent de 27 000 foyers (hors chauffage et eau chaude) soit 38 % de la population . Bien sûr, on ne peut pas installer des méthaniseurs n’importe où. Pour pouvoir utiliser la chaleur produite, il faut que les besoins (collectivités, bâtiments publics, serres..) soient à proximité des méthaniseurs car au-delà de 5 km, le coût d’acheminement de la chaleur serait trop élevé.

Avec une telle capacité de méthanisation, la DDT s’est lancée dans une campagne de sensibilisation sur le Pays du Bocage. Elle a présenté, par l’intermédiaire du bureau d’études Solagro, les différents scénarii d’implantation auprès des élus et agriculteurs en fonction des modalités d’approvisionnement en déchets organiques et des destinations possibles pour l’électricité produite. Elle a également organisé quatre réunions d’information particulièrement suivies auprès des agriculteurs du Pays du Bocage, leur expliquant tout le profit qu’ils pourraient tirer de l’installation d’un méthaniseur collectif près de chez eux (revenu supplémentaire, digestat de méthanisation valorisable en amendement pour les cultures, alternative à l’investissement d’une nouvelle fosse à lisier…). De leur côté les élus y ont vu en plus une nouvelle source d’activité industrielle potentielle car, si les moteurs de méthaniseurs restent une spécialité allemande, tous les éléments connexes pourraient être fabriqués par des entreprises ornaises et créer ainsi des emplois dans la sous-traitance comme dans la maintenance.

Douze méthaniseurs existent déjà dans l’Orne et quatorze permis de construire sont déposés ou délivrés, sans compter les projets en cours de conception. Nul doute que de nouveaux projets vont naître prochainement. De son côté, la DDTM du Calvados a confié une étude semblable au Cerema et sait aujourd’hui que le potentiel méthanisable dans le pays du Bessin au Virois est de même grandeur que dans le pays du Bocage. La méthanisation, la Normandie a commencé à mettre un pied dedans et il paraît que ça porte bonheur(…)

Pour en savoir plusEn savoir plus … Les études sur la Méthanisation : Site internet "les services de l’État dans l’Orne"

Contact : Isabelle DEBORDE - DDT de l’Orne/CPP/MDD

Colza, textile et boues de dragage dans la maison du futur ?

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » écrivait Lavoisier au XVIIIe siècle.

À l’heure où l’économie développe l’industrie du recyclage, cette célèbre maxime prend de plus en plus de sens.

Cliquez sur l'image - Illustration bioressource  (nouvelle fenetre)Les acteurs de la construction, échaudés par les méfaits de l’amiante il y a quelques années, sont aujourd’hui particulièrement attentifs au développement de l’éco-construction et au confort de leurs clients.

Avec le soutien de la DREAL Normandie, le bureau d’études Nomadeis a lancé en 2016 une démarche de projet INTERREG auprès de l’Union Européenne (INTERREG France Manche), sur la thématique de l’économie circulaire dans la filière bâtiment. Le principe ? Faire travailler ensemble des partenaires des régions littorales de la Manche, britanniques et françaises. L’idée ? Développer la production et l’utilisation de matériaux de construction issus de produits extraits de la biomasse ou de recyclage de déchets.

Pour lancer la recherche sur les matériaux les plus pertinents, le bureau d’études s’est livré à un état des lieux d’une large panoplie de produits recyclables ou biosourcés. Des algues aux pneus, en passant par le chanvre, le lin, le miscanthus, les coquillages, le bois de palette, le textile, le plastique ou le verre, au total, 30 ressources potentielles ont été passées au crible sur des critères de disponibilité normande, d’accessibilité, de coûts, de concurrence d’usage ou caractère innovant.

Trois ressources ont été retenues en raison de leur fort potentiel. Tout d’abord, le colza, dont les graines sont déjà utilisées pour leur valeur énergétique, mais dont la paille, souvent abandonnée dans les champs après la récolte, a des vertus isolantes avérées. Ensuite, le textile dont le gisement de vêtements usagers est encore largement sous-exploité dans la construction, a lui aussi de fortes vertus isolantes sous forme de panneaux de laine ou de ouate injectée en vrac entre deux parois verticales. Enfin, les boues de dragage, qui sont issues de l’entretien des ports ou des cours d’eau, sont une ressource inépuisable dont les utilisations dans la construction peuvent être très variées, que ce soit en gros œuvre comme en matériau de construction (briquettes) ou d’isolation (mousse de verre).

Des projets d’études sur ces ressources associeront prochainement des écoles d’ingénieurs de France, d’outre-Manche et des entreprises. C’est le cas notamment d’un prototype d’isolant thermique inédit, composé d’un mélange de fibres textiles et végétales et de déchets de terre cuite, sur lequel travailleront conjointement le groupe Veolia, l’Université de Brighton et l’ESITC de Caen. Des travaux attendus pour qu’en effet, rien ne se perde. Et surtout pas la chaleur…

Pour en savoir plusEn savoir plus …Évaluation des gisements de bioressources et déchets


Contact : Robin ANDRÉ - DREAL Normandie/SECLAD/BLC

Agenda

Dates à retenir…


#HackUrba : comment et où construire durablement
Le hackathon #HackUrba, imaginé et organisé par le Ministère du logement et de l’habitat durable et le Ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer , se tiendra du 24 au 26 février 2017 à Paris.


La 2ème édition de Seanergy
Convention internationale professionnelle dédiée aux Energies Marines Renouvelables (EMR), s’installera les 22 et 23 mars 2017, au Carré des Docks du Havre - Normandie


Semaine du développement durable du 30 mai au 5 juin 2017




Le chiffre

54 900€


C’est le prix médian des terrains à bâtir en 2015 pour les particuliers en Normandie

Mais de grandes disparités se cachent derrière ce chiffre comme en atteste cette carte….

Pour en savoir plusEn savoir plus …

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L’économie maritime normande

Ports, pêche, tourisme, énergie ou activités navales : 46 500 emplois maritimes façonnent le littoral normand
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Avec ses 640 kilomètres de côtes, la Normandie bénéficie d’un littoral varié, favorable au développement d’activités spécifiques
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Marine Traffic

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Pour voir en temps réel la position de tous les navires avec leur identité dans toutes les mers du monde. A noter, la possibilité de réaliser une carte de trafic moyen en 2015, où l’on s’aperçoit la densité gigantesque du trafic dans la Manche.
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Géo’news

Les nouvelles cartes ou données à votre disposition



La DREAL publie ses 1ères servitudes d’utilité publique (sites inscrits et classés) sur le géoportail de l’urbanisme (GPU)
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La publication d’une tache urbaine résidentielle en Normandie produite à partir des fichiers fonciers par département
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Donnée constituée à partir des fichiers fonciers : tampons géographiques construits autours d’objets ponctuels représentant des parcelles à vocation résidentielle. Les fichiers fonciers de base proviennent du millésime 2011…




Une nouvelle carte dynamique de localisation des avis de l’autorité environnementale et un service de téléchargement des données associées à cette carte
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L’aide interactive sur l’interface de consultation de l’application Carmen"
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Contact : Jérôme POTEL - DREAL Normandie/SMCAP/BIG


Liens utiles

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Nouvelle charte graphique, nouveau logo, nouvelles fonctionnalités ! GéoNormandie se modernise et passe à l’échelle normande !

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Contact : Jérôme POTEL - DREAL Normandie/SMCAP/BIG



Logo : CRIGE Normandie, Coordination Régionale de l'Information Géographique en Normandie
CRIGE Normandie, Coordination Régionale de l’Information Géographique en Normandie

La CRIGE, est un réseau de partenaires normands qui se coordonnent pour :

  • produire et mettre à jour des données géographiques,
  • les partager dans le respect des politiques nationales et européennes (ouverture des données publiques, directive INSPIRE…) et développer l’information géographique en région.

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Contact : Carole LECOMTE - DREAL Normandie/SMCAP/PETRA



Logo : CIRCE, Le Catalogue Interactif Régional de Consultation des Études
CIRCE, Le Catalogue Interactif Régional de Consultation des Études.

CIRCE est conçu par la DREAL Normandie et élaboré en partenariat avec la Région Normandie.

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Contact : Nicole GAUTIER - DREAL Normandie/SMCAP/PETRA

Conception

 

Directeur de la publication :
Patrick BERG, Directeur DREAL Normandie
Rédaction, coordination :
Pascal CAPITAINE, Service du Management de la Connaissance et de l’Appui aux Projets (SMCAP)
Réalisation :
Serge HAMARD, Chargé de mission Web (MiCOM)