Dans l’attente d’une décision en octobre par le Conseil Environnement sur un éventuel passage à un objectif de -30% des émissions européennes en 2020 par rapport à leur niveau de 1990 et alors que suite à Copenhague il est nécessaire de maintenir et d’augmenter le niveau d’ambition des pays développés, Jean-Louis Borloo, Ministre d’Etat, le Ministre britannique de l’Environnement et le Ministre allemand de l’Environnement affichent leur volonté que l’Union européenne s’engage sur un objectif de réduction de 30%. Le coût d’un passage à -30 % est désormais estimé à 11 milliards d’euros de plus que le passage originel à un objectif à 20 % de réduction, soit un surcoût de moins de 0,1 % de la valeur de l’économie de l’Union. L’objectif actuel de -20% semble désormais insuffisant pour effectuer une transition vers un modèle faiblement consommateur de carbone. Il ferait perdre à l’Europe la course vers ce modèle face à des pays tels que la Chine, le Japon ou les Etats-Unis. Le passage à - 30 % de réduction est une politique favorable à l’emploi, à la croissance, au renforcement de la sécurité énergétique et à l’atténuation du risque climatique. C’est avant tout une politique pour l’avenir de l’Europe.
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