le jeudi 22 septembre journée du challenge, le Cerema a choisi de favoriser les déplacements domicile-travail par d’autres moyens que l’autosolisme.

Cette journée a rassemblé 93 personnes

Cela représente un taux de participation de plus de 40 % !
Une part très importante des challengers du jeudi sont venus en vélo. Beaucoup de gens ont aussi choisi le covoiturage et 8 piétons ont parcouru près de 35 km !
Les transports en commun,( mais on s’en doutait), ont eu moins de succès vu la faiblesse de l’offre desservant le site de Caupian.

En savoir plus sur les activités de la semaine en images

Donner l’envie de se déplacer autrement

Nous espérons que cette semaine aura permis au plus grand nombre de s’informer, de découvrir une autre façon de se déplacer et que l’exploit d’un jour devienne une démarche quotidienne naturelle pour le plus grand nombre.

Merci à tous pour votre participation active !

L’équipe projet

Recensement des opérations de requalification de franchissements hydrauliques

Le Cerema a réalisé une enquête auprès de tous les gestionnaires d’infrastructures routières.
Une centaine d’ouvrages aménagés ou en projet pour la petite faune ont été recensés. Chaque aménagement, référencé sous SIG dans une géodatabase. Une fiche complète la collecte et décrit le type d’aménagement, son coût, l’infrastructure routière et le cours d’eau concernés, etc…

Réhabilitation des franchissements hydrauliques : mais de quoi parle-t-on ?

Afin de rendre les ouvrages hydrauliques franchissables par la petite faune terrestre et semi-aquatique, différentes possibilités existent la réalisation :

• de banquette (ou marche), unique ou en gradins
  Pour les ouvrages de taille moyenne : cadre ou conduit voûtés dont l’ouverture est supérieure à 3 m.

  

• d’encorbellement :
  Lorsque la réalisation de banquette n’est pas possible pour des raisons de gabarit hydraulique et/ou de franchissement piscicole.

  

• du fonçage d’une buse sèche à proximité de l’ouvrage hydraulique :
  Lorsque les caractéristiques de l’ouvrage (ouverture inférieure à 3 m) ne permettent pas l’aménagement d’une banquette ou d’un pied sec.

  

• de pontons flottants
  Pour les ouvrages à faible tirant d’air ne permettant pas l’implantation d’aménagements de type banquette, encorbellement ou le fonçage de buse sèche.

Et ça fonctionne !

En savoir plus sur la mission du Cerema

Auteur : Géraldine AUDI-LIEBERt

Pierre Lainé a présenté les différentes utilisation d’images satellitaires à haute résolution au service de l’observation du littoral et de la gestion l’érosion côtière.

La Stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte

Cette stratégie a été adoptée par le ministre en charge de l’Environnement en mars 2012.
Ainsi, le littoral français est observé globalement et régulièrement afin de gérer au mieux son évolution, de manière intégrée et non locale.

Les images satellitaires pour assurer le suivi du trait de côte

Le Cerema a choisi d’utiliser l’imagerie satellitaire pour cartographier les traits de côte et observer le littoral. En effet, les mesures locales collectées de façon hétérogène ne permettent pas d’avoir une vision intégrée du trait de côte.

La précision des images satellitaires
les satellites d’observation de la Terre fournissent des images avec des résolutions spatiales, spectrales et/ou des revisites temporelles très élevées et peu coûteuses.

en savoir plus sur les études menées par le Cerema…

Auteur : Pierre Lainé

Stéphane Magri a présenté le cas des aires de mouillages sur l’île de Ré :
Comment l’observation et l’analyse multicritères en sciences géographiques constituent des outils d’aide à la décision à différentes échelles le long des côtes ?

Pour une gestion intégrée des mouillages fixes des navires de plaisance sur le littoral rétais.

Une campagne d’observation a été construite autour d’un inventaire existant :

• des aires de mouillages, autorisées comme illégales
• des milieux naturels (habitats benthiques observés) et paysage (base photographique des cheminements).

Un Système d’Informations Géographiques a été ensuite constitué,

Une analyse multi-critères a été alors conduite, s’appuyant sur un maillage du territoire et un traitement graphique réfléchi.

La restitution des travaux a pris la forme d’un atlas de carte, à l’échelle du territoire d’étude mais aussi des aires de mouillages

En savoir plus sur l’aménagement du littoral

Yves Nédélec a présenté l’exemple de l’entrée du Bassin d’Arcachon.

Des courants de marée engendrent des vitesses élevées et des déplacements importants des fonds.

C’est le long de la façade Est du Cap-Ferre que les affouillement et effondrements sont les plus préoccupants.

La réponse des riverains déplace le phénomène

En réponse à des dégradations régulières de leur terrain, les propriétaires riverains renforcent les limites maritimes en déversant des quantités importantes de blocs en matériaux divers.
Cela stabilise l’évolution du trait de côte, mais ne met pas fin aux affouillements ni aux effondrements et les instabilités sont déplacées vers l’extrémité des défenses la plus proche de l’entrée du bassin.

Des observations satellitaires à la modélisation du phénomène

Ces observations permettent :

• de collecter des indications qualitatives d’un point de vue géométriques mais précises en matière de chroniques d’évènements
• de quantifier la durabilité d’une adaptation du rivage à des conditions environnementales dominées par les courants et en évolution,
• de réaliser un modèle qui reliera les observations événementielles, des mesures topographiques précises, et les processus hydrauliques et mécaniques qui les conditionnent, notamment les variations morphologiques naturelles des stocks de sédiments côtiers. 
• En savoir plus sur l’observation du littoral

Auteur : Yves Nédélec

L’Uhinak", IIème congrès transfrontalier sur le changement climatique et le littoral, s’est déroulé à Irun (Espagne), les 27 et 28 septembre 2016

Cadre d’étude : le Golfe de Gascogne, depuis la Galice jusqu’en Bretagne
Cette rencontre associait des participants français et espagnols et bénéficiait du fort dynamisme sur ce sujet présent au sein des acteurs scientifiques et techniques du Pays Basque.

Quatre approches au programme :

• les défis du changement climatique dans le golfe de Gascogne,
• ses effets et les adaptations,
• les évènements extrêmes
• et l’aide à la prise de décision.

Plus d’une centaine de participants
Ils ont confronté actions et solutions appropriées pour assurer la gestion, la défense et la protection du littoral en tenant compte des conséquences du changement climatique.

Une attente des organisateurs : la collaboration transfrontalière et la création de synergies
Il s’agissait tant de responsables d’administrations ou établissements publics, de scientifiques et experts internationaux, de grandes associations, que d’entreprises du secteur.

Le Cerema un établissement reconnu
Ce congrès a permis aux participants du Cerema de prendre une place reconnue au sein d’un collectif d’acteurs scientifiques et opérationnels confrontés à des questions clairement impactées par les évolutions climatiques.

Pour en savoir plus voir le site de l’Uhinak