En parallèle, la procédure d’appel d’offres relative au parc Centre-Manche 2 se poursuit, la sélection des candidats amenés à participer au dialogue concurrentiel, s’est achevée. Ce sont sept candidats qui ont été retenus pour la suite, à savoir  :

• L’alliance formée par Vattenfall, Skyborn Renewables et la Banque des Territoires
• Le groupement Éoliennes en Mer du Suroit (EDF Renouvelables et Maple Power)
• Ocean Winds (Engie et EDPR)
• Le groupement Cotentin Énergies Marines (TotalEnergies et RWE)
• Iberdrola
• Le groupement Énergies du Méridien (Corio Génération et Qair Eolien Posé Manche)
• Eni Plénitude

La désignation du futur lauréat de ce parc de 1,5 GW devrait intervenir au début de l’année 2024, pour une mise en service prévue en 2032.

► Pour plus d’information, consulter cette page https://www.ecologie.gouv.fr/….

Le 16 mars 2023, le fuseau de moindre impact du raccordement Centre-Manche 2 a été validé à l’issue de la dernière réunion de concertation, rassemblant les parties prenantes sous l’égide du préfet du Calvados. La carte ci-dessous présente les périmètres d’implantation des projets Centre-Manche et de leur raccordement définis à ce jour.

Les périmètres d’implantation

Les études environnementales qui aboutiront à l’élaboration de l’état initial se poursuivent dans l’ensemble des domaines. Les mauvaises conditions météo hivernales ont rendu les sorties en mer pour les navires ou les avions plus difficiles ces derniers mois. En effet, des conditions limites de visibilité, vent, houle et hauteur des vagues sont nécessaires afin de ne pas mettre en danger les équipes qui partent en mer et de pouvoir réaliser les observations et mesures dans de bonnes conditions.

Il est notamment prévu de manière régulière des campagnes d’observation aériennes visuelles tous les mois, des campagnes d’observations visuelles nautiques toutes les 6 semaines, des campagnes mensuelles de mesures de la qualité de l’eau. En complément des observations avion et bateau, des dispositifs acoustiques sont implantés au fond de la mer afin de mesurer le bruit ambiant et la fréquentation des zones par les mammifères marins.
Des campagnes de pêche sont réalisées 4 fois par an ainsi que des prélèvements de sédiments. Des détecteurs à ultrasons ont par ailleurs été installés sur la période printemps-automne 2022 sur les 2 ferries trans-Manche (ligne Ouistreham – Portsmouth) afin de recueillir des données sur la fréquentation des lieux par les chauves-souris. Ils ont été démontés pour l’hiver et seront réinstallés afin de recueillir des données sur le printemps, l’été et l’automne 2023.

Pour rappel, un premier rapport a été rendu public fin 2022 et consultable sur le site Eolien en mer . Il détaille les premiers résultats des campagnes visuelles nautiques et aériennes menées entre septembre 2021 et mai 2022 sur les oiseaux et mammifères marins.

Un rapport faisant l’état des lieux sur la première année de l’ensemble des suivis sur les mammifères marins, les oiseaux, chauve souris, grands poissons pélagiques, tortues marines et bruit sous marin, sera bientôt rendu public.

Dauphins communs

Installé en août 2022 et doté d’un budget de 50 millions d’euros pour la période 2022-2024, l’Observatoire de l’éolien en mer est chargé de  : 

• Regrouper et valoriser les connaissances existantes sur le milieu marin et les impacts de l’éolien en mer sur ce milieu, y compris le retour d’expérience des parcs déjà opérationnels à l’étranger ; 
  -*Mener de nouveaux programmes d’acquisition de connaissances sur le sujet. 

Un Conseil scientifique national (CSN) a été installé au sein de l’Observatoire en décembre 2022. Présidé par Françoise Gaill et rassemblant 20 personnalités scientifiques, il a pour mission d’apporter l’éclairage scientifique nécessaire à la réalisation des missions de l’Observatoire.

Dans la continuité du rôle du CSN, le Gouvernement annonce qu’un appel à projets, porté par l’Office français de la biodiversité (OFB) et sous la supervision du CNS, sera lancé prochainement. Il portera sur des projets de recherche liés à l’acquisition de connaissances sur le milieu marin et les interactions de l’éolien avec celui-ci. Il sera ouvert à l’ensemble de la communauté scientifique ainsi qu’aux bureaux d’études et associations.

Le Gouvernement a également décidé de saisir le CNRS et l’Ifremer pour mettre en place une expertise scientifique collective et établir l’état de l’art des connaissances scientifiques sur les effets des parcs éoliens en mer et de leurs raccordements sur les milieux marins et côtiers. Une étude inédite sera également lancée sur les migrations d’oiseaux sur l’arc Manche-Atlantique, nommée MIGRATLANE, dotée d’un budget d’environ 11 M€ sur 4 ans. Les résultats seront rendus publics.