La première conférence de haut niveau sur le partenariat Afrique-UE pour l’énergie (PAEE), qui s’est tenue à Vienne, a permis d’endosser au niveau politique des objectifs chiffrés à atteindre, à l’horizon 2020, en matière d’accès à l’énergie, de sécurité énergétique, d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique. Représentants européens et africains se sont engagés à développer conjointement l’accès à des énergies modernes et soutenables à au moins 100 millions d’Africains supplémentaires d’ici 2020. Pour contribuer à l’atteinte de ces objectifs, un programme de coopération dans le domaine des énergies renouvelables a également été lancé. Etabli pour une période de dix ans, le plan vise à développer les énergies renouvelables sur le continent africain , à l’horizon 2020. Il bénéficiera d’une contribution européenne de 5 millions d’euros pour les trois premières années. Le Ministre d’État, Jean-Louis Borloo , dans la perspective du Sommet Afrique-UE de Syrte qui aura lieu juste avant la conférence sur le climat de Cancun, a proposé de développer une approche intégrée des problématiques énergie, climat et développement en renforçant le dialogue entre les partenariats Afrique-UE Energie, Climat et Infrastructures. Tout en faisant référence à l’Accord de Copenhague sur le climat, il a également déclaré qu’un partenariat mondial sur l’accès à l’énergie propre en Afrique et pays les plus vulnérables au changement climatique était nécessaire, invitant ainsi au nom de la France et du Kenya tous les participants de Vienne à la conférence ministérielle du 18 novembre à Paris qui lancera le processus « Paris Nairobi » . Ce partenariat constituera un cadre commun en vue de mobiliser les financements pour la lutte contre les changements climatiques, y compris dans le cadre du démarrage rapide, en facilitant l’identification des projets et la coordination de la mise en œuvre.
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