Edito

La petite reine invite à repenser l’espace public

La bicyclette aurait-elle désormais droit de cité ? Déjà, le plan gouvernemental « Vélo et mobilités actives » de 2018 et la loi d’orientation des mobilités lui réservaient une place de choix. Mais, depuis une dizaine de mois, la dynamique cyclable ne cesse de croître et ce, quels que soient les territoires, urbains, périurbains ou ruraux.

Dans cette newsletter, Thierry du Crest, coordinateur interministériel pour le développement de l’usage du vélo, revient sur les conséquences de la Covid et du plan France Relance pour le domaine cyclable. De fait, l’engagement est important, que ce soit en termes financiers ou d’aménagements dédiés. Et c’est indispensable ! Car les cohabitations entre différents modes de déplacement et usagers nécessitent une organisation fine de l’espace public.
Pour y parvenir, la boîte à outils des aménageurs s’étoffe comme en attestent les guides du Cerema sur les aménagements provisoires en faveur des cyclistes et des piétons. Auxquels s’ajoutent les résultats de l’enquête participative et la cartographie interactive proposée par la Fédération des usagers de la bicyclette.
Ainsi, la ville s’adapte peu à peu à ce nouvel usager dont on ne peut plus ignorer l’existence. Quand l’espace public est rare et encombré comme à Paris, les aménagements demeurent essentiels pour protéger les plus vulnérables. Mathieu Meylan, responsable du pôle vélo au Grand Lyon où 79 km de réseau ont été réalisés les quatre derniers mois, détaille la méthode utilisée pour y arriver.
Alors que le contexte n’a jamais été aussi favorable au vélo, la fabrique de la ville et les pratiques évoluent. Reste à espérer qu’elles aideront à tracer un sentier vers des territoires faiblement émissifs. D’autant qu’il y a urgence à agir, le prochain dossier du n° 210 sur les risques climatiques en témoigne.

Virginie Bathellier
Rédactrice en chef

A la une

Le plan gouvernemental "Vélo et mobilités actives" fête ses deux ans !

Thierry du Crest, coordonnateur interministériel pour le développement de l’usage du vélo au ministère de la Transition écologique, travaille à la mise en œuvre du plan Vélo. Il nous en présente les dernières évolutions en lien avec la crise de la Covid et le plan France Relance.

© Thierry Fournier - Métropole de Lyon

Les dynamiques autour du vélo s’accélèrent. En quoi la crise sanitaire actuelle y contribue-t-elle ?
Tout n’est pas parti de la crise de la Covid. La dynamique existait déjà avant.
Fin 2017, lors des assises de la mobilité, le vélo a pris une place de choix assez inattendue. Ce qui a conduit au plan gouvernemental "Vélo et mobilités actives" de 2018 et à une intégration spécifique dans la loi d’orientation des mobilités. Et depuis les dix derniers mois, la dynamique cyclable ne cesse de croître. Dans l’urbain dense, les grèves de décembre et janvier derniers ont redonné de l’appétit pour ce mode de transport utilisé alors en substitution. En outre, il s’est invité dans les sujets de campagnes municipales sur de nombreux territoires.
Mais depuis le déconfinement de mai dernier, l’intérêt pour le vélo s’affirme à un niveau encore inégalé en France. Selon l’association Vélo et Territoires, la fréquentation des pistes cyclables a augmenté de 29 % entre 2019 et 2020 pour la période mi-mai à mi-août. Ceci concerne aussi bien les territoires urbains (34 %) et périurbains (20 %), que le milieu rural (18 %).

Fin mai, le plan gouvernemental Vélo a été revisité. Que comprend ce volet "déconfinement" ?

L’interview complète sur le blog de la revue Diagonal

Paroles d’acteur

Le vélo prend ses marques

Depuis la fin août, le Grand Lyon dépasse allègrement l’objectif de 1000 km de voies cyclables fixé à l’horizon 2020 dans son plan mobilités actives. Au cœur de la dynamique, Mathieu Meylan - responsable du pôle conduite d’opérations vélo - nous livre les premiers retours d’expérience sur cette période bien particulière.

© Olivier Chassignole - Métropole de Lyon

À l’échelle du Grand Lyon, pas moins de 79 km de réseau cyclable ont été aménagés sur les quatre derniers mois. Comment expliquer une telle dynamique ?
La crise sanitaire de la Covid-19 modifie en profondeur les comportements de mobilité. Le contexte général est devenu très favorable au vélo. C’est le cas notamment à l’échelle nationale avec le plan gouvernemental vélo de 2018 complété lors du déconfinement.
Et face au risque de propagation du virus, l’appétence pour le vélo devient vraiment palpable. Ici en métropole lyonnaise, les trafics de cyclistes explosent depuis le début du déconfinement. Par rapport à l’année dernière à la même période, la croissance tourne autour des 70 %.

L’interview complète sur le blog de la revue Diagonal

Le point sur…

Les aménagements transitoires

Le test grandeur nature d’un aménagement cyclable est possible, comme en témoignent les deux nouveaux guides du Cerema. Il complète la boîte à outils des aménageurs, en offrant une autre manière de fabriquer la ville.

" Réaliser des aménagements cyclables provisoires, en tester in situ, c’était déjà possible ! Nous n’avons rien inventé dans notre guide…", observe Thomas Jouannot, directeur de projet "modes actifs" au Cerema. "Nous avons juste mis en lumière ce qui existe dans la boîte à outils de l’aménageur." Sortis au printemps dernier, deux guides du Cerema traitent ainsi des aménagements provisoires en faveur des cyclistes et des piétons.

© Olivier Chassignole - Métropole de Lyon

Avec le confinement, la situation s’est avérée totalement inédite. "Dans certains secteurs, la baisse drastique du trafic motorisé avait atteint jusqu’à 90 %", remarque Thomas Jouannot. À l’époque, sous les yeux des acteurs de l’aménagement, de vastes espaces publics se libèrent de la voiture. La prise de conscience de l’étendue des possibles revêt soudain une dimension très pratique. De plus, épineuse question du moment, le niveau de confiance que les usagers mettront dans les transports en commun au déconfinement s’avère des plus difficiles à anticiper. Pour Thomas Jouannot, "le vélo est alors apparu comme une solution assez évidente pour permettre de se déplacer dans des conditions sanitaires satisfaisantes." À l’étranger, certaines villes en profitent d’ailleurs pour développer des aménagements cyclables temporaires. C’est le cas, par exemple, dans des villes européennes comme Berlin. "Donnons de la place aux modes actifs, notamment aux cyclistes, - c’est un peu plus simple en ce moment avec un trafic motorisé faible - et, nous verrons ensuite comment les aménagements se comportent lors de la remontée en charge", résume Thomas Jouannot. Voici l’état d’esprit des villes pionnières qui se lancent alors dans l’expérience.

Réversibles, modifiables, les aménagements cyclables de transition se distinguent de leurs cousins "classiques". Ici, on parle de test grandeur nature sans étude poussée au préalable. Pour le concepteur, Thomas Jouannot précise "qu’il s’agit de sentir les aménagements qui ont le plus de chance d’être utilisés par les cyclistes. Et les associations d’usagers cyclistes peuvent vraiment y aider." Puisqu’elles détiennent une connaissance très pratique du réseau cyclable local, elles connaissent les difficultés concrètes des cyclistes sur le territoire. Ce qui complète utilement l’intuition du concepteur, de même que le socle d’études existantes. Ainsi, certains secteurs potentiels correspondent à des "lignes de désirs", autrement dit aux trajets où le besoin s’avère des plus criants. Ou, il s’agit par exemple d’interruptions d’itinéraires à lever : "Penser le réseau cyclable dans son ensemble, réfléchir à la continuité des itinéraires, demeure indispensable."

Du reste, l’évaluation in situ s’avère fondamentale dès le départ. De nombreuses collectivités les mettent en place. Les résultats sont ainsi objectivés, apportant une certaine légitimité aux aménagements. Sur les axes concernés, on mesure l’augmentation de la fréquentation cycliste, que ce soit par comptages automatiques ou manuels. Et, s’y ajoutent des comptages routiers et des comptes rendus réguliers sur la congestion automobile. On constate d’ailleurs que le succès d’un aménagement ne saute généralement pas aux yeux. "Comme dans l’exemple très médiatisé du boulevard Voltaire à Paris lors des grèves de décembre 2019, un axe peut être fréquenté par plus d’usagers cyclistes que motorisés…, explique le directeur de projet. Mais, les cyclistes prenant moins de place, cela ne se voit pas forcément !" Vient ensuite le temps des ajustements éventuels, des questions sur la pérennisation de l’aménagement. "Observer une congestion sur un axe pendant une semaine demeure très insuffisant pour en tirer des enseignements", poursuit-il. Comme pour toute modification de plan de circulation, il y a toujours un moment de latence durant lequel les pratiques se réorganisent face aux embouteillages." Le Cerema accompagne ainsi les collectivités qui le souhaitent dans la mise en place de l’évaluation de leurs aménagements cyclables de transition.

Plus légers, moins coûteux que les aménagements traditionnels, les aménagements cyclables de transition se prêtent à un déploiement rapide à une large échelle directement visible sur le terrain. Même si la réalisation n’est optimisée qu’après-coup en décalé, ce mode de faire offre néanmoins de belles opportunités pour attirer le cycliste. "En quelque sorte, on remplace partiellement les études amont (simulation de trafic, études détaillées…) par le test in situ, résume Thomas Jouannot. C’est une autre manière d’aménager. L’aménagement transitoire n’est pas la seule, elle ne s’oppose pas à l’aménagement traditionnel. Mais, c’est une possibilité à part entière dont dispose l’aménageur."
Nathalie Garat

Le point sur… (suite)

Le recensement participatif des aménagements cyclables de transition

Le recours aux usagers pour localiser les points noirs de l’aménagement cyclable a permis à la Fédération des usagers de la Bicyclette d’en dresser une cartographie. Une mine d’informations … indispensable.


" En 2017, les résultats de notre enquête pouvaient encore se lire sur une carte papier. Mais, en 2020, avec désormais 750 villes cyclables, l’outil cartographique s’est imposé"
, explique Olivier Schneider, président de la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB). Depuis 2017, dans son "baromètre des villes cyclables", la FUB donne à voir la manière dont les cyclistes perçoivent leur environnement cyclable au quotidien.

Au total en France, 400 000 points noirs ont ainsi été repérés dans le dernier baromètre de février. Pour Olivier Schneider, "il semble intéressant de fournir cette cartographie aux collectivités et aux aménageurs. On peut évidemment regarder des indicateurs dits " objectifs", comme le nombre de kilomètres de pistes cyclables. Mais au final, le juge de paix, c’est que les gens se mettent au vélo ou pas !"
Alimentant les résultats de son baromètre, la FUB mène ainsi une grande enquête tous les deux ans à l’automne. L’ensemble des cyclistes des territoires cyclables sont interrogés, permettant de recueillir des réponses toujours plus nombreuses au fil des éditions. Et fin 2019, dans la dernière en date, les cyclistes qui le souhaitaient pouvaient indiquer "les trois points noirs à aménager en urgence dans leur ville" et "les trois axes qui sont les plus importants à leur sens". Ces deux questions facultatives n’étaient proposées qu’aux cyclistes les plus réguliers sur la commune, écartant les pratiquants occasionnels ayant une connaissance ténue du réseau cyclable local. Ainsi, "50 personnes différentes peuvent citer la même intersection où elles rencontrent un problème", précise Olivier Schneider. Ceci donne une autre valeur à l’information que la simple parole d’une personne parlant peut-être un peu plus fort que les autres en réunion publique… "Il s’agit en cela d’une aide à la décision importante pour les élus et les aménageurs."

Autre information utile pour les décideurs et les techniciens du domaine, l’outil cartographique de la FUB permet d’intégrer les aménagements de transition qui se développent, en particulier avec la crise sanitaire. "Dans un même secteur géographique, il peut même s’agir d’un outil de dialogue entre collectivités et associations", rappelle Olivier Schneider. Puisqu’au-delà de l’interface grand public visible sur internet, un accès restreint est réservé aux collectivités et associations. Sous réserve de l’ouverture d’un compte spécifique, "les techniciens de collectivités y déclarent les aménagements livrés ou prévus", poursuit-il. "Et les associations peuvent y dessiner des suggestions d’aménagements, la collectivité restant ensuite libre de les rendre publiques ou pas." Plus globalement, l’ensemble des données du baromètre des villes cyclables sont accessibles en open data ( https://www.parlons-velo.fr). Sur demande, des extractions de données peuvent même être réalisées que ce soit dans le cadre de travaux de recherche ou d’analyse.

Si l’outil cartographique de la FUB comporte déjà un bel éventail de données sur les territoires cyclables, il se veut néanmoins évolutif en fonction des besoins du grand public, des associations et des collectivités. "Grâce à un partenariat avec le ministère de la Transition écologique, nous nous appuyons sur un fond de carte IGN très précis", souligne Olivier Schneider. "Ce qui laisse la porte ouverte à beaucoup d’évolutions possibles". Le site pilote de fin avril s’enrichit ainsi régulièrement au fil des échanges. A été rajoutée, par exemple, une couche pour intégrer les stationnements provisoires qui se développent dans le sillage du financement national "Coup de pouce stationnement vélo". Du reste, de nouvelles perspectives s’ouvrent. "Nous pensons y adjoindre notamment des outils collaboratifs de remontée d’incidents par les usagers", évoque ainsi Olivier Schneider. Les cyclistes pourraient signaler les endroits sur les aménagements cyclables où l’on retrouve régulièrement du verre ou du stationnement illégal de voitures… Ils pourraient aussi mettre en lumière des soucis de conception : "c’est très bien pour aller tout droit, mais c’est impossible de tourner à gauche !…"

La prochaine enquête de la FUB se profile à l’automne 2021. Et au vu de la dynamique cyclable actuelle, il sera sans doute impressionnant non seulement d’y voir les évolutions globales sur les territoires, mais aussi celles de la cartographie des points noirs, en particulier dans les secteurs où ils auront été levés grâce aux aménagements réalisés.
Nathalie Garat

En chiffre

+30%

Hausse inédite de la fréquentation cyclable post-confinement

A l’échelle nationale, elle augmente de +30% en période post-confinement par rapport à 2019 au même moment (du 11 mai au 13 septembre). Elle est mesurée à partir des 182 compteurs représentatifs que partage la Plate-forme Nationale des Fréquentations (PNF).

Développée en 2013 par Vélo&Territoires avec le soutien initial de l’Ademe, la PNF mutualise les données de comptages automatiques de vélo qu’y partagent les collectivités gestionnaires.

Brèves

Faire : Rénovation énergétique, un nouvel élan

La campagne Faire (Faciliter, Accompagner et Informer pour la Rénovation Énergétique), initiée par le Ministère de la Transition écologique et l’Ademe, est née d’une constatation : "en France, le secteur du bâtiment est le plus fort consommateur d’énergie, les bâtiments sont responsables d’environ 45 % de nos consommations et de plus du quart de nos émissions de gaz à effet de serre, dont environ les 2/3 sont issus du secteur résidentiel."
Alors que la rénovation énergétique des logements, locaux industriels et tertiaires est l’un des axes prioritaires du plan France Relance, la nouvelle campagne de sensibilisation Faire tout pour ma rénov’, bénéficie du soutien de l’ensemble des acteurs de la filière, les gestionnaires de réseaux, les fournisseurs d’énergie, etc… Elle met en avant quelques cas pratiques incitant à la rénovation énergétique, le système de chauffage à revoir pour ne pas souffrir du froid en hiver, la ventilation à installer pour éviter que des champignons envahissent votre logement, puis l’isolation à réaliser pour avoir moins chaud l’été.
Faire tout pour ma rénov’ insiste sur deux pratiques à adopter par les ménages afin de mieux maîtriser leurs consommations d’énergie : l’installation d’équipements de programmation par intermittence des systèmes de chauffage (thermostats performants) et le suivi des dépenses d’énergie grâce aux outils proposés par les fournisseurs d’énergie.
Pour tout connaître des aides et financements destinés aux particuliers.
https://www.faire.gouv.fr/aides-de-financement/aides-nationales
■ M.L.

Un nouveau site d’information sur le logement social

L’Union sociale pour l’habitat vient de présenter son nouveau site d’information destiné au grand public. Cette initiative est née d’un constat, il n’existait pas de site rassemblant l’ensemble des informations nécessaires aux demandeurs d’un logement social ou aux locataires. Le site rassemble donc le maximum d’éléments sur les démarches, les droits et le fonctionnement du logement social.
Il répond à des questions telles que : ""Suis-je éligible à un logement social ? " Quels sont mes droits et devoirs en tant que locataire ? Puis-je acheter un logement social ?" ".
Lors de la présentation de ce nouvel outil, fin septembre 2020, Jean-Louis Dumont, président de l’Union sociale pour l’habitat déclara : "Hlm-info.fr a également pour objectif de partager notre vision, les positions du Mouvement Hlm sur le logement social, de valoriser l’innovation et les avancées du monde Hlm. Alors qu’un français sur deux vit ou a vécu en Hlm, alors que le logement est un sujet de préoccupation et de discussion pour 55 % de nos concitoyens."
Le site de l’USH : Hlm-Info.fr
■ M.L.

Diagoflash

Syndic social et politiques locales de l’habitat : apports, conditions de mobilisation et enjeux d’avenir webconférence 21 octobre, de 15h00 à 16h15

Le Réseau des acteurs de l’habitat propose d’explorer dans quelle mesure le métier de syndic social constitue un instrument supplémentaire pour soutenir les politiques de l’habitat, mais aussi un axe de développement pour les organismes Hlm. Il sera question de la "valeur ajoutée sociale" que la mobilisation d’un syndic porté par un organisme Hlm peut offrir. Les enjeux que le développement de cette forme d’action (160 initiatives recensées à ce jour) soulève en termes de positionnement, d’inscription dans les territoires, de partenariat, de métiers, d’organisation seront mis en débat. La participation est sans frais, mais sur inscription préalable sur http://webconference.streamfizz.fr/. La même page d’accueil permet de participer à la webconférence au jour J en saisissant la même adresse mail utilisée pour l’inscription.
www.acteursdelhabitat.com

Festival Close-Up 4 au 10 novembre, à Paris et Île-de-France

À travers une programmation exigeante et éclectique, le festival Close-Up a vocation à s’adresser à un large public sur Paris et la Région Île-de-France afin de contribuer à une plus grande pédagogie de la ville et une ouverture sur l’architecture. Il souhaite créer du débat et des rencontres autour des rapports qu’entretiennent la ville et le cinéma. Art de l’espace et du temps, le cinéma est un révélateur de l’architecture et de la ville, de la façon dont nous l’habitons, de la vie de nos cités et de nos territoires. Ludiques, poétiques, chaotiques, sensibles, réels ou imaginaires, les regards sur l’architecture, sur la ville et sur le paysage ouvrent des voies multiples pour les explorer et enrichir notre relation avec nos espaces de vie.
www.festivalcloseup.com

Initiation à l’architecture, à l’urbanisme et à la construction Florent Herouard

Quels sont les matériaux écologiques pour une construction durable ? Comment utiliser les prescriptions d’un PLU ou PLUi pour compléter les informations requises pour un dossier de permis de construire ou une déclaration préalable de travaux ? Quelle différence existe-t-il entre une surface de plancher, une surface dite Carrez, une surface habitable ou une emprise au sol ? Quels sont les moyens de chauffage peu énergivores et faiblement émissifs en carbone, qui satisfont aux nouvelles réglementations environnementales ? Les nouveaux modes de conception de l’habitat seront-ils nécessairement bioclimatiques et participatifs ? Ce manuel illustré, à la fois pratique et didactique, est une introduction complète, claire et synthétique aux enjeux de l’architecture et de l’habitat. Traitant des aspects techniques, artistiques, sociologiques et juridiques. Cette 2e édition intègre une mise à jour de l’arsenal juridique et réglementaire concernant l’urbanisme et la construction (loi LCAP et loi ELAN, nouvelle réglementation environnementale…). Elle développe également le propos sur la gestion des risques et aléas environnementaux et technologiques, particulièrement au coeur du débat public aujourd’hui. Elle prend en compte l’évolution de tout le paysage réglementaire. Tout au long de l’ouvrage, de nombreux flashcodes vous permettent d’accéder directement et rapidement à des compléments d’information, des documents techniques ou des vidéos pour approfondir les notions abordées. 42 €
www.editionsdumoniteur.com

En roue libre - Anthropologie sentimentale du vélo David Le Breton

En plein essor dans un contexte écologique et sanitaire urbain, la bicyclette interroge les usages, les rapports sociaux à cette pratique séculaire, les impressions et rapports au monde. Ce livre est un beau voyage qui permet de circuler tranquillement et d’errer joyeusement dans les pages d’un ouvrage inédit. 19 €
www.terreurbaine.com

Qui sommes-nous?

 

Directrice de publication : Stéphanie Dupuy-Lyon, directrice générale de la DGALN

Rédactrice en chef : Virginie Bathellier

Secrétaire de rédaction : Murielle Morvan

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Rubrique Diagoflash : Valérie Blin

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