Les ministres de l’Environnement des 27 ont confirmé, à Luxembourg, les grands axes de la position européenne dans les négociations climatiques. Ont également été abordés les progrès enregistrés à Mexico, lors du Forum des Économies majeures où s’est dessiné un accord sur l’objectif de réduire de 50% les émissions mondiales à l’horizon 2050 et sur l’engagement du Mexique - pays émergent - à contribuer à l’effort collectif en reprenant à son propre compte cet objectif à long terme. Ce fut également l’occasion de s’attarder sur la priorité de l’imminente Présidence suédoise, résolue à mettre les bouchées doubles pendant son mandat de six mois pour œuvrer, dans un calendrier très serré et en étroite collaboration avec la Commission, à la conclusion d’un accord mondial ambitieux à Copenhague. Dès la semaine prochaine, le comité des représentants permanents devrait se pencher sur le programme de travail jusqu’à Copenhague. Et toutes les occasions seront saisies par la Présidence pour parler du climat, lors des sommets avec les pays tiers (États-Unis, Russie, Chine, Inde, Afrique du Sud, Brésil et Ukraine).Le Conseil informel Environnement des 24 et 25 juillet à Are fournira une occasion aux ministres de l’Environnement des 27 de faire le point sur les résultats des réunions du Sommet du G8 et du Forum des Économies majeures de juillet. D’autres formations du Conseil dont le Conseil Écofin contribueront aussi à ce processus, mais c’est lors du Conseil Environnement du 23 octobre qu’ un mandat clair sur la manière dont l’UE doit procéder dans les négociations sera connu .En savoir plus