Afin de permettre au développement durable de bénéficier des instruments
financiers dont il a besoin, la Ministre Nathalie Nathalie Kosciusko-Morizet a
déclaré dans une tribune publiée dans un quotidien national souhaiter
que la présidence française du G20 puisse pousser la création de
financements innovants , dont celui d’une taxe sur les transactions
financières. Si la ministre se félicite de l’existence de certains
financements innovants déjà existants comme la taxe sur les billets
d’avion appliquée par onze pays , force est de reconnaître que ceux ci
ne sont pas à l’échelle des besoins mondiaux , à savoir 100 Mds $
annuels comme promis par les pays développés lors des dernières
conférences internationales sur le climat . Une taxe sur les
transactions financières serait une mesure innovante : en taxant 5
cents sur chaque 1000 dollars échangés , soit une taxe infime, une
recette de 30 milliards annuels serait déjà possible . Mais d’autres
sources de financement sont également nécessaires et possibles,
l’objectif de 100 Mds $ ne pourra être atteint sans la mobilisation et
la combinaison de sources diverses de financement, à la fois publiques
et privées. C’est pourquoi la France souhaite explorer toutes les pistes
possibles comme celles sur le revenu des enchères des marchés carbone
et celles des taxes carbone qui pourraient contribuer autour de 30Md$
par an et également celles sur les transports aériens et maritimes dont
l’impact est évalué à 10Md$ . La France se battra résolument pour que
ces différentes taxes commencent à voir le jour pendant la présidence
française du G20.