25 novembre au 5 décembre Assemblée générale et réunion du Conseil de l’OMI(Organisation maritime internationale )
6-7 décembre Sommet Afrique France ( Paris)
13 décembre Conseil Environnement (Bruxelles)
25 novembre au 5 décembre Assemblée générale et réunion du Conseil de l’OMI(Organisation maritime internationale )
6-7 décembre Sommet Afrique France ( Paris)
13 décembre Conseil Environnement (Bruxelles)
La France a été officiellement nommée à Varsovie pays hôte de la 21eme Conférence des parties à la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques en 2015, date à laquelle doit être conclu l’ accord international . Le président de la République François Hollande "qui avait annoncé la disponibilité de la France pour accueillir ce grand événement dès la Conférence environnementale de septembre 2012, se réjouit de l’aboutissement de cette candidature, malgré le contexte difficile des négociations climatiques". La présidence de la République précise que "la France est d’ores et déjà totalement mobilisée pour qu’un accord universel contraignant, équitable, soit conclu sur le climat à Paris en 201 5, de façon à contenir le réchauffement climatique à 2 degrés Celsius d’ici 2100". "Elle agira en étroite concertation avec l’Union européenne, avec la Pologne et le Pérou, pays hôtes en 2013 et 2014, avec tous les acteurs de la société civile, et à l’écoute de la communauté internationale dans sa diversité". La Conférence se tiendra sur le site du Bourget du 30 novembre au 11 décembre 2015.
En savoir plus
La France versera cinq millions d’euros au Fonds d’adaptation. Cette annonce a été faite lors de la conférence de Varsovie par les ministres français présents. Grâce aux différentes contributions, notamment des pays européens (Allemagne Autriche Suisse , Norvège , Finlande , Suède et Belgique ) , cette annonce permet d’atteindre les 100 millions de dollars (soit 74 millions d’euros) demandés par les pays en développement pour le Fonds d’adaptation. Le Fonds d’adaptation, créé par le Protocole de Kyoto est abondé grâce à des prélèvements sur les transactions de crédits carbone, mais faute entre autre au prix actuellement très bas du carbone, ce Fonds était en manque de financement afin de répondre aux demandes d’aide pour mettre en œuvre des actions d’adaptation dans les pays en développement.
En savoir plus
Le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen sont parvenus, à un accord sur la réforme de backloading qui va permettre de retirer temporairement 900 millions de quotas de CO2 du système européen d’échange de quotas du carbone. Cet accord s’inscrit dans le cadre de négociations en trilogue, avec la Commission européenne et intervient après l’aval donné par les représentants des 28 États membres de l’Union européenne alors que le texte était bloqué depuis plusieurs mois.. L’accord entérine la version adoptée par le Parlement européen en juillet dernier, mais demande une étude d’impact sur les risques de fuites de carbone. L’objectif final de cet réforme étant de relancer le marché européen carbone qui vise à réduire les émissions européennes de CO2. Mais cette réforme doit encore passer par plusieurs étapes intraeuropéennes avant de pouvoir entrer en vigueur d’ici la fin du premier semestre 2014.
Au moins 20% de l’ensemble du budget de l’Union européenne pour la période 2014-2020 sera consacré à des projets et des politiques liées au climat, à la suite de l’approbation par le Parlement européen du prochain budget . Ceci pourrait représenter jusqu’à 180 milliards d’€ de dépenses en faveur du climat dans plusieurs domaines d’action sur cette période de sept ans. Dans le cadre de sa politique de développement, l’Union réservera un budget estimé à 1,7 milliard € pour les projets climat dans les pays en développement en 2014-2015. Ce budget marque une étape importante dans la transformation de l’Europe en une société bas carbone et dans son aide pour les pays en développement.
http://ec.europa.eu/clima/news/articles/news_2013111901_en.htm
Les partis conservateurs de la CDU (Union chrétienne-démocrate) sont parvenus à un accord de coalition, dont un chapitre est intitulé « Réussir et achever le virage énergétique » . Sur le volet climat , l’Allemagne qui s’est fixée un objectif de -40 % d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020, par rapport à 1990, et de -80 à-95 % d’ici 2050. prône un objectif européen d’au moins 40 % de réductions d’ émissions, assorti de deux autres objectifs, d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique. La coalition « veut un marché d’émissions efficace au niveau européen » et valide le retrait de 900 millions de quotas (réforme de « backloading »), mais à condition qu’elle reste unique. Mix énergétique, prix de l’énergie , efficacité énergétique, nucléaire et gaz de schiste font l’objet également de résolutions.
En savoir plus
Les 195 pays de la CCNUCC réunis depuis le 11 novembre sont parvenus à se mettre d’accordà Varsovie, après plus de 36 heures de négociations ininterrompues, samedi 22 novembre au soir dans la capitale polonaise . L’enjeu pour la France était principalement d’obtenir une feuille de route d’ici la conférence de Paris de 2015 pour la préparation des pays, ainsi que l’ébauche d’un programme de travail pour la préparation du texte de l’accord de 2015 qui doit être préparé d’ici Lima. Des négociations intenses ont également porté sur la question des financements et des pertes et préjudices pour les pays en développement. Plusieurs accords ont pu être également trouvés afin de mettre en œuvre définitivement des mécanismes ou institutions en faveur des pays en développement, sur des sujets comme la déforestation évitée ou encore les transferts de technologies.
Si les accords de Varsovie constituent un socle utile pour construire l’ accord de 2015, des négociations longues et difficiles seront encore à mener d’ici Paris, notamment sur la forme, la nature et l’ambition des engagements de tous les pays. La France s’engage à faire le nécessaire pour faciliter les négociations et à collaborer étroitement avec le Pérou, qui prendra le relais de la Pologne, à Lima, fin 2014, et plus tard avec le Sénégal si la candidature de ce dernier pays pour héberger la conférence de 2016 se confirme.Les étapes importantes de 2014 seront notamment : les réunions de la « plateforme de Durban » dès le début de l’année et le sommet du secrétaire général des nations unies, en septembre qui devra inciter la communauté internationale à formaliser et relever son ambition. D’autres forums politiques (G8, G20, MEF…) doivent également contribuer à la préparation de la COP21.
C’est le nombre de décisions qui ont été adoptées par les 195 Parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques lors de la conférence de Varsovie : 28 au titre de la COP, la conférence des Parties organe suprême de la Convention et 10 au titre de la CMP, la conférence annuelle des Parties au Protocole de Kyoto.
En savoir plus
Lors de la 68e Assemblée Générale des Nations Unies, le Secrétaire Général avait convoqué les dirigeants mondiaux à un sommet sur le climat en septembre 2014 au siège des Nations Unies à New York. Dans un discours à Varsovie, Mr. Robert Orr en charge de son organisation au bureau du SGNU a précisé que ce Sommet était largement soutenu par les chefs d’Etats. Il doit offrir une plate forme afin de permettre aux dirigeants de préciser comment ils s’engagent pour relever le défi climatique d’une part, et d’autre part comment ils agissent sur le terrain avec les différents acteurs non étatiques. Ce sommet se limitera à une indication des leaders de la planète sur leurs intentions de réductions d’émissions de gaz à effet de serre . La journée sera construite en deux temps : une plénière pour les chefs d’Etats et de gouvernements, suivi d’une rencontre pour les autres acteurs contribuant au processus, et notamment les entreprises. Ce devra donc être un sommet ouvert, avec les principaux leaders des parties prenantes de la société.
En savoir plus
Le Japon a annoncé la révision à la baisse de son objectif de réduction pour 2020. Après l’annonce d’ un objectif national de réduction de 25% d’ici 2020 par rapport à 1990 inscrite dans les accords de Cancún (2010), le Japon vise désormais une réduction de 3,8% d’ici 2020 et ce, par rapport à 2005, ce qui correspondrait à une hausse de 3% des émissions nationales par rapport au niveau de 1990. Une forte baisse d’ambition justifiée par la fermeture d’une cinquantaine de réacteurs nucléaires au Japon après l’accident de Fukushima. Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le Japon était en 2011 le cinquième plus gros émetteur de dioxyde de carbone (CO2) après la Chine, les Etats-Unis, l’Inde et la Russie. Dans des communiqués publiés en marge de la conférence de l’ONU sur le climat qui se tient depuis lundi à Varsovie, l’Union européenne a appelé le Japon à "considérer" les conséquences de cette décision alors que l’Alliance des petits Etats insulaires (Aosis) a dénoncé un "énorme pas en arrière". Parallèlement le Japon a fait savoir que ses secteurs public et privé fourniraient 16 milliards de dollars (12 Md€), sur trois ans, pour aider les pays en voie de développement à réduire leurs émissions et à s’adapter aux impacts du changement climatique.
Les émissions cumulées de gaz à effet de serre des pays en développement depuis 1850 sont en passe de rattraper celles des pays développés. Et, ensuite, de les dépasser. C’est ce que montre une récente étude publiée par la PBL Netherlands Environmental Assessment Agency et le Centre de recherche commun de la Commission européenne. En 2010, la responsabilité des émissions mondiales revenait encore, majoritairement, aux pays riches, à l’origine de 52% des émissions totales de gaz à effet de serre. En tête : États-Unis (18,6%), Union européenne (17,1%),Russie (7,2%)et Japon (2,8%). Les pays du Sud, eux, en représentaient 48%, imputables principalement à la Chine (11,6%),à l’Indonésie (4,8%), à l’Inde (4,1%) et au Brésil(3,9%). Or les projections indiquent que, « dans la décennie en cours, la part des émissions historiques cumulées des pays en développement surpassera celle des pays développés ». En 2020, elle devrait atteindre 51%du total. Une autre étude, menée par les deux mêmes organismes, sur les émissions mondiales de CO2 en 2012 indiquent que celles-ci ont atteint un nouveau record, de 34,5milliards de tonnes. La Chine pèse désormais pour 29% dans ces émissions mondiales , contre 16%pour les États Unis et 11% pour l’Europe.
En savoir plus
La forêt amazonienne, plus grande étendue forestière tropicale au monde compte quelque 390 milliards d’arbres de 16.000 espèces différentes, selon le premier recensement effectué qui a requis dix ans d’efforts. Mais la moitié de ces arbres appartiennent à seulement 227 espèces,. Plus d’une centaine d’experts de 88 institutions dans le monde ont contribué à faire 1.170 inventaires permettant de couvrir l’ensemble du massif forestier . Selon le modèle mathématique utilisé, l’Amazonie compte environ 6.000 espèces d’arbres rares comptant moins de mille individus, ce qui les qualifie pour être considérés comme en danger d’extinction par l’International Union for Conservation of Nature (IUCN). Quelques jours après la publication de cette étude , le gouvernement brésilien a quant à lui rendu public des chiffres sur le taux de déforestation du pays : sur douze mois allant d’août à juillet 2012 : la déforestation de l’Amazonie brésilienne, après quatre années de baisse consécutives, s’est accélérée. Près de 5 843 km² ont été déboisés sur un an, soit l’équivalent du département de la Corrèze. Cela représente une hausse de 28 % du déboisement par rapport à l’année précédente. La ministre de l’environnement a précisé que, malgré cette hausse, l’objectif du gouvernement de passer sous la barre des 4 000 km² déforestés par an, fixé à Copenhague n’était pas remis en cause. Une réunion d’urgence avec les secrétaires à l’environnement des Etats amazoniens est tout de même prévue pour fin novembre.
En savoir plus
Ministère de l’ Écologie, du Développement durable et de l’Énergie .
Directeur de Rédaction : Philippe Geiger
Rédaction : Marie Jaudet