N°24. Juin 2021
 

Edito

Les déchets du BTP, une ressource à valoriser

Le secteur du bâtiment et des travaux publics génère annuellement 250 millions de tonnes de déchets, soit environ un tiers de la production totale annuelle de déchets en France.
Cette réalité impose des efforts multiples pour améliorer la gestion des déchets afin d’en faciliter le recyclage comme le réemploi.
La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire dite AGEC va progressivement permettre d’améliorer le tri sur chantier ainsi que la traçabilité des déchets.
En Pays de la Loire, les acteurs du BTP s’organisent et innovent, les résultats de l’appel à projet ADEME-DREAL-Région le prouvent. Certains lauréats cherchent à substituer des matières premières extractives dans la composition du béton par des matières premières recyclées pendant que d’autres se mobilisent pour faciliter la mise en place des filières locales de réemploi des menuiseries.
Vous retrouverez toutes ces actualités et ces projets dans ce nouveau numéro de la lettre de la construction durable.

Manuelle Seigneur
Cheffe du SIAL

Déclinaison de la Loi AGEC

REP Elargie

La loi n° 2020-105 du 10 février 2020 a modifié l’article L541-10-1 du code de l’environnement en créant de nouvelles filières de responsabilité élargie du producteur (REP).

Parmi ces nouvelles filières figurent celle des produits ou matériaux de construction du secteur du bâtiment destinés aux ménages ou aux professionnels. Elle entrera en fonction à compter du 1er janvier 2022, afin que les déchets de construction ou de démolition qui en sont issus soient repris sans frais lorsqu’ils font l’objet d’une collecte séparée et afin qu’une traçabilité de ces déchets soit assurée. Un décret en Conseil d’Etat définit les modalités d’application ainsi que les conditions minimales du maillage des points de reprise.

Le nouvel article L541-4-4 du code de l’environnement précise que dans le cadre d’un chantier de réhabilitation ou de démolition de bâtiment, si un tri des matériaux, équipements ou produits de construction est effectué par un opérateur qui a la faculté de contrôler les produits et équipements pouvant être réemployés, les produits et équipements destinés au réemploi ne prennent pas le statut de déchet.

Enlèvement et gestion des déchets du BTP

Décret n° 2020-1817 du 29 décembre 2020 portant sur les informations des devis relatives à l’enlèvement et la gestion des déchets générés par des travaux de construction, de rénovation, de démolition de bâtiments et de jardinage et des bordereaux de dépôt de déchets

Ce décret introduit des dispositions permettant aux maîtres d’ouvrage de s’assurer de la bonne gestion des déchets issus de leurs chantiers, dont ils sont responsables au titre de l’article L. 541-2 du code de l’environnement.

Les entreprises et les professionnels du bâtiment ainsi que les entreprises et les professionnels du jardinage, préalablement à la réalisation de travaux de construction, de rénovation et de démolition de bâtiments et des travaux de jardinage, devront présenter des devis spécifiant :

  • une estimation de la quantité totale de déchets générés par l’entreprise pendant le chantier ;
  • les modalités de gestion et de collecte des déchets, portant notamment sur l’effort de tri réalisé sur le chantier et la nature des déchets pour lesquels une collecte séparée est prévue ;
  • le ou les point(s) de collecte vers lesquels le constructeur ou ses sous-traitants a prévu d’acheminer ses déchets, identifiés par leur raison sociale, leur adresse et le type d’installation ;
  • estimation des coûts associés aux modalités de gestion et d’enlèvement de ces déchets.

A partir du 1er juillet 2021, date d’entrée en vigueur de ce décret, un bordereau de dépôt devra être remis gracieusement par l’installation de collecte à l’entreprise de travaux qui vient y déposer ses déchets inertes (béton, gravats, tuiles, briques…) et non dangereux (bois, plastiques, métal, plâtre…).
Ce document sera rempli et signé conjointement par l’entreprise de travaux et l’installation de collecte.

Un projet d’arrêté portant sur les informations des bordereaux de dépôt de déchets est soumis à consultation du public. Un bordereau type est proposé.

Traçabilité des déchets, des terres excavées et des sédiments

Décret n° 2021-321 du 25 mars 2021 relatif à la traçabilité des déchets, des terres excavées et des sédiments

Terres d’excavation et sédiments

En vue de faciliter davantage leur valorisation, notamment par les aménageurs qui les utiliseront en remblayage dans des projets d’envergure, ce décret renforce le dispositif de traçabilité de terres d’excavation et des sédiments. Il fixe de nouvelles conditions de transmission à l’Etat par le biais d’une procédure dématérialisée. Il prévoit des sanctions pénales en cas de non-respect des obligations qui en découlent.

Le décret impose aux :

  • exploitants des établissements produisant ou expédiant des déchets,
  • collecteurs, transporteurs, négociants, et courtiers,
  • exploitants des installations de transit, de regroupement ou de traitement de déchets
    de tenir un registre chronologique afin d’identifier précisément la destination ou le lieu de valorisation des terres excavées et sédiments dès lors qu’ils sont extraits de leur emplacement d’origine et ne sont pas utilisés sur le site même de leur excavation, qu’ils aient ou non le statut de déchet.

Au 1er janvier 2022, ces données alimenteront le « registre national des terres excavées et sédiments » et devront être transmises aux pouvoirs publics le dernier jour du mois suivant l’expédition, la réception ou le traitement des terres excavées et sédiments. Dès lors que ces données seront renseignées au registre national, l’obligation de tenue de registre chronologique « disparaitra ».

Déchets dangereux
Une autre base de données, intitulée « système de gestion des bordereaux de suivi de déchets » est aussi créée. Toute personne qui produit des déchets dangereux ou des déchets polluants organiques persistants (POP), tout collecteur de petites quantités de ces déchets, toute personne ayant reconditionné ou transformé ces déchets et toute personne détenant des déchets dont le producteur n’est pas connu et les remettant à un tiers « émet, à cette occasion, un bordereau électronique dans le système de gestion des bordereaux de suivi de déchets ».

Critères de sortie du statut de déchet pour les terres excavées et sédiments
En complément à l’amélioration de la traçabilité, un projet d’arrêté ministériel fixant les critères de sortie du statut de déchet pour les terres excavées et sédiments ayant fait l’objet d’une préparation en vue d’une utilisation en génie civil ou en aménagement, est actuellement notifié à la Commission Européenne.
Ce projet d’arrêté ainsi que des guides présentant les obligations sur la qualité des terres excavées et sédiments, ainsi que sur les usages autorisés pour une certaine qualité sont à disposition sur le site du ministère.

Tri « 5 flux » des déchets – Une obligation pour les professionnels

Obligations réglementaires
La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte d’août 2015 encourage la lutte contre les gaspillages, la réduction des déchets à la source, leur tri et leur valorisation et la réduction des quantités de déchets non dangereux mis en installations de stockage. L’objectif ambitieux est de réduire en 2025 de 50 % les déchets admis en installation de stockage de déchets non dangereux par rapport aux tonnages admis en 2010 (NB : en 2010, 1,2 Mt de déchets non dangereux provenant des particuliers et des professionnels (hors déchets inertes) ont été enfouis en Pays de la Loire).
Pour cela, différents leviers ont été mis en œuvre ou sont prévus :
• écoconception et actions de prévention pour réduire la production de déchets en particulier des emballages,
• augmentation de la valorisation matière et organique dont le recyclage,
• développement de la valorisation énergétique des déchets.

A ce titre, le plan régional de prévention et de gestion des déchets (PRPGD), outil réglementaire de planification des installations de gestion des déchets à l’échelle de la région, approuvé en octobre 2019 par le Conseil Régional, prévoit « qu’aucune nouvelle capacité de stockage ne puisse être créée en 2025 ».

Suite à cette loi, pour répondre à cet objectif de réduction de la mise en installation de stockage et favoriser la valorisation matière des déchets, un tri des flux de 5 catégories de déchets : déchets de papier/carton, de métal, de plastique, de verre et de bois, a été rendu obligatoire, pour tout producteur et détenteur de déchets, à compter du 1er juillet 2016 (d’où le nom de « tri 5 flux » - article L.541-21-2 du code de l’environnement).

La loi « anti-gaspillage » de février 2020 a renforcé cette disposition pour tout producteur ou détenteur de déchets de construction et de démolition en particulier pour le bois, le papier-carton, les fractions minérales, le métal, le verre, le plastique et le plâtre. On parle alors de « tri 7 flux ».

Les territoires ligériens expérimentent le tri et le réemploi

Evaluer le gisement d’inertes produit sur un territoire

Près de 7,7 Millions de tonnes de matériaux inertes ont été évacuées des chantiers de Construction en Pays de la Loire en 2017, soit plus de trois fois la masse des déchets ménagers et assimilés. La prise en charge de ces matériaux constitue un enjeu fort pour les territoires. L’anticipation de l’évolution des gisements et des flux, des besoins de prise en charge, l’identification des difficultés rencontrées par les entreprises productrices et par les gestionnaires de plateformes dédiées s’avèrent essentielles pour favoriser les bonnes pratiques de gestion de ces matériaux.

Dans ce cadre, la CERC des Pays de la Loire, en partenariat avec le Conseil Régional, l’ADEME et les organisations professionnelles du BTP, a engagé cette année deux études territoriales sur la situation des excédents de chantier inertes sur les territoires du Sud Mayenne (CC du Pays de Craon, CC du Pays de Château-Gontier, CC du Pays de Meslay-Grez) et du Haut-Anjou Segréen (CC Anjou Bleu Communauté et CC Vallées du Haut-Anjou).

Ces études ont pour objectif d’évaluer le gisement d’inertes produit sur le territoire, d’identifier les flux en circulation, d’anticiper la croissance des gisements et les besoins à venir en termes de capacités de prise en charge. Elles sont aussi l’occasion de collecter le témoignage des entreprises et des gestionnaires de plateformes sur les difficultés vécues et sur les besoins éventuels et enfin d’identifier des enjeux propres à chaque territoire.

Ces études sont encadrées par un comité de pilotage constitué des partenaires de l’étude, des collectivités et d’entreprises du territoire. Elles font suite à un premier diagnostic réalisé en 2019 sur le territoire de la Communauté de communes du Pays d’Ancenis.

Le futur CREPS des Pays de la Loire : innover, trier, recycler

  • Comment économiser les ressources matière ?
  • Comment réemployer les matériaux plutôt que d’en faire des déchets ?
  • Comment valoriser au mieux les déchets ?
  • Comment mettre en place un tri à la source ?
  • Quelles solutions et modalités de collecte adopter ?
  • Comment sensibiliser les équipes à la nécessité du tri à la source ?

Autant de sujets qui ont été abordés le 22 mars dernier lors de la visite du futur CREPS (Centre de Ressources, d’Expertise et de Performance Sportive) situé à La Chapelle Sur Erdre (44). Avec les explications de Bruno DAUSSY de GCC, entreprise responsable du lot gros œuvre et gestionnaire du compte pro rata, en présence du Conseil Régional des Pays de la Loire, maître d’ouvrage du CREPS, de la DREAL et de la FFB des Pays de la Loire.

Les échanges ont notamment porté sur les obligations réglementaires du tri 7 flux (projets de décret et d’arrêté relatifs aux conditions d’élimination des déchets disponibles sur le site des consultations publiques), sur les freins et leviers à la mise en place d’un tri à la source, des potentialités de réemploi, des filières de recyclage actuelles et en développement, des nouvelles obligations réglementaires liées à la gestion des déchets, des capacités d’enfouissement des déchets en région…

Recyclage et réemploi des menuiseries en sud Loire

Les artisans menuisiers sont soumis à des questions de plus en plus fréquentes sur le devenir des menuiseries en fin de vie. Ils souhaitent qu’un recyclage de ces produits soit mis en place pour limiter l’impact de leur activité sur l’environnement et les coûts liés au traitement de ces déchets qui sont actuellement pour une grande majorité enfouis en installations de stockage de déchets non dangereux (ISDND).

Un collectif de travail s’est lancé depuis environ 1 an, afin de réunir les acteurs impliqués et d’identifier des solutions actuelles et des perspectives.

Dans un premier temps ce collectif travaillera sur une étude des gisements et des filières de valorisation des menuiseries principalement centrée sur la Vendée, le Choletais, le sud Loire.

La CAPEB Vendée co-pilote ce collectif.
Deux questions à Lucie AMELINEAU, Présidente.

Quel est l’enjeu majeur de ce projet pour les artisans ?

Rien qu’en Vendée, ce sont près de 600 menuisiers qui exercent leur métier. Pour tous ces professionnels, l’ambition est de pouvoir produire, installer, recycler et valoriser dans notre région. Il faut également étudier la mise en place de contenants réutilisables pour le transport des menuiseries.
Ce sont plus de 8,4 millions de fenêtres qui sont déposées chaque année en France, nous avons là un gisement dont la valorisation permettra de nombreux gains écologiques.
Sur un marché tendu c’est une démarche vertueuse de long terme. Les filières de valorisation finale des matériaux doivent être de proximité pour limiter l’impact carbone. Cette démarche devrait naturellement permettre l’ouverture de sites de valorisation en région.

Quelles retombées économiques pourraient également être espérées ?

Ce projet va développer de l’emploi au niveau des centres de démantèlement et favoriser la réinsertion professionnelle. Cette réinsertion pourrait ensuite permettre de consolider des emplois dans ce secteur de la menuiserie et profiter aux entreprises locales globalement en manque de main d’œuvre.
La valorisation des artisans locaux premiers consommateurs de menuiseries fabriquées en région générera des retombées sur les industriels. La démarches RSE locale résonnera au niveau national et l’image de marque RSE des industriels sera reconnue sur tout l’hexagone.

Les principaux objectifs de ce collectif sont :
• Connaitre les gisements de déchets, les solutions existantes et leur capacité de démantèlement et de traitement.
• Évaluer la capacité et les emplacements de site de démantèlement stratégique pour permettre la valorisation matière.
• Étudier le remplacement des palettes bois de transport par des palettes métalliques réutilisables comme celles déjà réutilisées par Menuiserie Avenir (MooviPal).
• Recenser les circuits existants, envisager une solutions logistique mutualisée en recherchant à limiter l’impact carbone.
• Identifier les limites au recyclage (peinture plomb, joint amiante, …) et informer les acteurs.
• Viser une image positive et vertueuse de la filière, en particulier pour les artisans et acteurs de ce projet.

7,7 M de tonnes

d’excédents de chantier inertes

ont été produits, en 2017, en Pays de la Loire, dans le cadre des activités de construction, principalement par les activités de travaux publics et de démolition.
Source CERC - Etude Flux des matériaux de construction

Cette étude a été réalisée en collaboration avec le CEREMA et vient compléter l’étude régionale de "Comptabilisation des flux de matières à l’échelle des Pays de la Loire", réalisée pour le compte de la Région, l’ADEME et la DREAL.

Valorisation des excédents de chantier en Pays de la Loire

Recyclage des excédents de chantier

22% du tonnage d’excédents de chantier évacués des chantiers en Pays de la Loire, soit 1,5 million de tonnes, a bénéficié d’un processus de transformation pour un usage nouveau en construction : opérations de concassage, de criblage, de chaulage ou usage des fraisats routiers dans le processus de fabrication d’enrobés neufs.

La réutilisation des inertes sans passage sur une plateforme

En Pays de la Loire, pour l’année 2017, 714 milliers de tonnes d’excédents de chantier inertes ont été directement orientés sur un autre projet, sans transiter sur une plateforme de recyclage de matériaux, soit 9,3% de la production d’excédents de chantier. Les déblais de terre représentent 71% du tonnages d’inertes réutilisés.
Cet usage est considéré comme une valorisation matière des inertes, dès lors qu’il répond à un besoin véritable : exhaussements de sol, merlons sonore ou paysagers, remblaiement de tranchées…

Source CERC -   (nouvelle fenetre)

Appel à contributions

État des lieux des actions d’économie circulaire dans le secteur du bâtiment

L’ADEME lance un appel à contribution pour enrichir son étude portant sur les projets architecturaux, en France et en Europe, remarquables pour leur prise en compte de l’Économie Circulaire sur l’un au moins des 7 piliers définis par l’ADEME.
Vous pouvez proposer vos projets via le formulaire dédié.

Label 2EC

Prévention et gestion des déchets du BTP

A la demande du MTES, le CEREMA pilote une nouvelle démarche de labellisation à l’échelle nationale dans le domaine de l’économie circulaire des projets du BTP.
Objectif : développer et promouvoir l’économie circulaire dans les territoires à travers la labellisation de projets de constructions et d’aménagement. Mettre en lumières les compétences de l’ensemble des acteurs du BTP en matière de prévention et de gestion issus des chantiers ainsi que de la valorisation de matériaux alternatifs.
https://www.label-2ec.fr/
  (nouvelle fenetre)
Le CEREMA Ouest présentera ce nouveau label lors du Comité régional des professionnels du bâtiment du 22 octobre 2021.

Tri 5 flux

Qui est concerné par cette obligation ?

Les entreprises, commerces, administrations, collectivités ou sites où sont installés plusieurs professionnels partageant le même service de collecte qui produisent ce type de déchets sont concernés par cette obligation de tri si :
• leurs déchets sont collectés par un prestataire privé ;
• leurs déchets sont collectés par le service public des déchets et les quantités produites ou collectées sont supérieures à 1 100 litres par semaine.

Quelles bonnes pratiques

Les bonnes pratiques pouvant être mises en avant sont :
• le tri de chaque flux séparément : seule une collecte séparée
permet une véritable valorisation de l’ensemble des déchets. Le
regroupement des 5 flux dans une benne unique reste
cependant toléré dans le cas d’un tri ultérieur sur un centre de tri ;
• l’identification claire et correcte des différentes zones de
stockage de déchets, des différentes bennes pour faciliter ce tri ;
• le tri de tous les types de déchets de plastiques ;
• la mise en place d’une traçabilité rigoureuse des différents
déchets produits et la vérification que les déchets sont
correctement valorisés au moyen en particulier de l’attestation de
valorisation devant être transmise annuellement par le prestataire
de traitement des déchets.

Appel à projets "Economie circulaire"

L’AAP régional "Economie circulaire" encourage les démarches exemplaires

Comme chaque année désormais, la Région, l’ADEME et la DREAL se sont associées dans cet appel à projets pour offrir un guichet unique aux porteurs de projets et mutualiser les moyens financiers respectifs.
L’objectif de cet appel à projets est de soutenir les projets innovants ou exemplaires pour faciliter leur émergence ou leur réalisation. Il porte sur l’ensemble de la boucle de l’économie circulaire.

Les résultats de l’édition 2021 viennent d’être annoncés, 6 lauréats représentent les filières du BTP.

  • Développement de l’usage de la paille pour la construction
    Le Collectif Paille Armoricain porte un projet visant à structurer la ressource et son approvisionnement, faire monter en compétences les entreprises locales et les experts et développer et accompagner l’innovation.
  • Substitution des matières premières extractives, dans la composition du béton, par des matières premières recyclées et réutilisation des produits en fin de vie 
    L’entreprise LG Béton s’organise pour substituer tout ou partie du sable de rivière dans la composition de nos formules béton par du sable issu du recyclage, réutiliser des granulats issus de la démolition et concevoir des systèmes constructifs démontables et réutlisables .
  • Eco-conception, fabrication et installation d’agencements d’espaces par le réemploi de matières secondaires.
    La SARL Yann Follet Design a pour but de concevoir et fabriquer des ouvrages en utilisant le surcyclage où les matériaux utilisés sont exclusivement issus d’un cycle de récupération de matières nobles sur des meubles anciens.
  • Etude filières 3R
    L’ICAM porte un projet d’études et de recherche visant la structuration de la filière "Réduire, Réutiliser, Recycler" ainsi que la caractérisation de la réemployabilité ou recyclabilité des matériaux et produits, ou la démontabilité des systèmes constructifs.
  • Création d’une blanchisserie solidaire en mode économie circulaire
    Les objectifs sont de construire un bâtiment à faible empreinte environnementale , d’assurer un service de qualité et à empreinte carbone maitrisée et de développer des emplois d’insertion (H/F) pour des demandeurs d’emploi locaux.
  • Etude mutualisée de la filière menuiserie pour une économie circulaire locale
    voir ci-contre.

Des gains écologiques

Le saviez-vous?

• Une tonne de verre recyclé permet d’économiser 1,2 tonne de matières premières dont 850 kg de sable et d’éviter l’émission de 300 kg de CO₂ (gaz à effet de serre).
• Une tonne de PVC recyclé permet d’économiser 830 litres de pétrole brut.
• Une tonne de bois recyclé permet d’économiser 1,5 M3 de bois, 700 kg de charbon et 300 litres de fioul.
Source : Menuiseries Avenir