« Bonjour,
Nous entrons déjà dans la période estivale, mais l’activité EcoQuartier bat son plein. 108 dossiers sont en train d’être triplement expertisés avec comme nouveauté cette année une visite in situ. La confrontation sur le terrain est souvent le meilleur avocat de la qualité des projets. Dès septembre, les commissions régionales permettront de faire remonter le « cru 2014 ».
Avec deux palmarès nationaux (en 2009 et en 2011), 13 premiers labels nationaux et 32 mentions « Engagé dans la labellisation » en 2013, 108 opérations en lice en 2014, la France continue d’étonner par le nombre de collectivités impliquées dans le développement d’Ecoquartier… mais les projets français se démarquent aussi de part ce que certains appelleraient la « french touch ».
Les EcoQuartiers français se défendent d’être des « îles » mais bien des morceaux de territoires. Et pour cela, c’est bien une véritable révolution des pratiques qui s’est opérée en quelques années. Le projet d’aménagement est devenu projet urbain, le pilotage gouvernance, le diagnostic comporte des analyses multi-critères sur plusieurs échelles spatio-temporelles… L’ouvrage de l’ARENE revisite cette nouvelle culture de projet au travers d’exemples concrets.
Mais notre vigilance collective ne doit pas tomber, et les EcoQuartiers ne doivent pas non plus s’endormir dans le ronronnement de la répétition d’un panier de solutions. Il faut rester ambitieux et nous mettons en avant deux points de vigilance dans cette lettre EcoQuartier.
L’innovation doit rester un moteur… et il faut y mettre de l’essence. Le programme européen LIFE peut en être le carburant. La Nature en ville doit encore davantage prendre sa place dans les projets d’aménagement, sortir d’une fonction ornementale mais bien intégrer ses aspects économiques et les fonctions éco systémiques attendues notamment pour l’adaptation aux changements climatiques. Le colloque Naturparif a permis d’en rappeler les enjeux.
La route est tracée mais elle sera longue.
bonne lecture ! »
Bureau AD4 - DGALN