En France, chaque habitant consomme, en moyenne, 150 litres d’eau par jour pour ses usages sanitaires et domestiques.
La réglementation en vigueur
La directive 98/83/CE fixe au niveau européen des exigences à respecter au sujet de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine. Cette directive a été transposée en droit français dans le code de la santé publique, aux articles R. 1321-1 à R. 1321-66.
L’arrêté du 11 janvier 2007 fixe des normes de qualité à respecter pour un certain nombre de substances dans l’eau potable dont le chlore, le calcaire, le plomb, les nitrates, les pesticides et les bactéries.
En France, l’eau du robinet est l’un des aliments les plus contrôlés. Elle fait l’objet d’un suivi sanitaire permanent, destiné à en garantir la sécurité sanitaire. Pour accéder directement aux principaux résultats du contrôle sanitaire réalisé par les agences régionales de santé, cliquez ICI.
Les nitrates
Présents dans le sol à l’état naturel. Mais ils sont surtout présents en forte concentration dans les lisiers et certains engrais minéraux.
La norme européenne (50 mg/l) a été fixée sur la base des recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Les pesticides ou produits phytosanitaires
Ces substances chimiques (plus de 300 types dénombrés à ce jour) sont destinées à protéger les végétaux contre les insectes, les champignons ou les adventices, et peuvent pénétrer dans le sol pour atteindre les eaux souterraines ou se déverser directement dans les cours d’eau.
Dans les eaux destinées à la consommation humaine, la norme fixe à 0,1 µg/l la limite de qualité pour chaque type de pesticide et à 0,5 µg/l la limite de qualité pour la concentration totale en pesticides.
La qualité microbiologique
Les normes en vigueur imposent un contrôle strict des germes présents, sachant que certains se trouvent naturellement dans l’intestin de l’homme et des mammifères. Les traitements de clarification et de désinfection permettent de les éliminer efficacement.
Le chlore
Un désinfectant utilisé pour l’élimination des germes pathogènes et pour la sécurité sanitaire du transport de l’eau dans les canalisations. Le chlore utilisé dans l’eau potable ne présente aucun risque sur le plan sanitaire lorsque l’eau potable est de bonne qualité.
Le calcaire
La nature géologique des sols traversés par l’eau modifie sa dureté en fonction de sa teneur en calcaire. Les désagréments sont principalement de l’ordre du confort : entartrage des tuyauteries, sécheresse de la peau causés par les eaux dites « dures » (riches en calcaire).
Le plomb
Le plomb est rarement à l’état naturel dans l’eau. En revanche, certaines canalisations des réseaux de distribution et des réseaux intérieurs d’immeubles anciens sont encore en plomb.
La qualité de l’eau, son acidité, sa dureté sa température et son temps de contact avec la canalisation peuvent provoquer une corrosion plus ou moins importante entraînant la dissolution du plomb dans l’eau. Pour cette raison, l’utilisation des canalisations en plomb est aujourd’hui interdite.