Le recyclage des déchets est un des principaux moyens d’action permettant de lutter contre la production de déchets.
Depuis de nombreuses années, la pratique est entrée dans les habitudes de nombreux français.
Cependant, les objectifs fixés par le Grenelle de l’environnement en 2012 d’atteindre les 75% de déchets recyclés dans l’Hexagone ont dû être repoussés à 2016 : en 2013, seuls 67% des déchets ont été recyclés. Un taux déjà intéressant, mais qui n’a pas malheureusement progressé depuis l’année dernière.

L’Observatoire du Geste de Tri des Français, initiative d’Eco-Emballage, a publié une étude visant à mieux comprendre la manière dont les Français perçoivent le tri :

• 8 français sur 10 trient leurs emballages
• seul 1 sur 2 effectue ce geste systématiquement
• plutôt âgées (de 50 à 64 ans)
• propriétaires d’une maison de plus de 100m2 et habitant en zone rurale
• les célibataires actifs sont ainsi 43% à trier leurs déchets, contre 32% parmi les jeunes parents, n’ayant sans doute pas le temps d’effectuer régulièrement ces gestes.

Comment améliorer ces scores ?

Eco-Emballages propose plusieurs solution :

• mieux faire connaitre les consignes de tri et de l’utilité de ce geste, facteurs décisifs pour la plupart des individus
• ne pas négliger l’importance de la qualité des dispositifs de collecte.

Pour connaître les actions mises en place près de chez vous pour la sensibilisation à la réduction des déchets, rendez-vous sur le site de l’ADEME !

La collecte sélective a augmenté de 80 % depuis 2000.
Le recyclage des déchets ménagers a bien progressé en quinze ans et
les Français ont de plus en plus recours aux déchetteries. La courbe
d’augmentation de leurs ordures, emballages et autres détritus évolue
moins vite que celle de leur consommation.
Cependant, ces tonnages-là ne pèsent pas lourd face à ceux générés
par le secteur de la construction. En effet, dans l’Hexagone, près de
70 % des rebus sont constitués de minéraux essentiellement issus de
chantiers (déblais, terres, cailloux), qui peuvent être partiellement
réemployés.

750 millions de déchets dans la mer Méditerranée

Sur les littoraux français comme ailleurs, les océans sont jonchés de
détritus qui proviennent pour les trois quarts de la terre.
L’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) estime qu’il y a 150 millions de macrodéchets sur les fonds sous-marins de la mer du Nord et plus de 175 millions dans le bassin nord-ouest de la
Méditerranée.
750 millions flotteraient dans l’ensemble du bassin méditerranéen.

C’est la faune marine qui en paie le prix fort. Elle s’étouffe, s’étrangle, s’empoisonne.

Le plan d’administration exemplaire du ministère a été publié.
Au niveau national, la consommation moyenne d’énergie par agent a baissé de plus de 20 % entre 2008 et 2012, toutes énergies confondues.
Fin 2013, les trois quarts des services avaient lancé ou finalisé un bilan d’émission de gaz à effet de serre et élaboré un plan de réduction de ces émissions.
En matière de déplacements et de transports, 75 % des services ont mis en place, fin 2013, un plan de déplacements. Le travail à distance s’est par ailleurs développé, avec près de 7 392 jours de visioconférence organisés en 2013.

En outre, plus de 2 000 agents ont été formés à l’écoconduite.

L’administration a également privilégié les achats durables et les comportements responsables : plus de 50 % des marchés comportent dorénavant des modalités environnementales, 100 % du papier acheté est écoresponsable.

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