Le cinquième volet de la web série en dix épisodes, pour mieux connaître les espèces concernées et les actions concrètes, est en ligne. Il s’agit du PNA en faveur de l’Esturgeon européen.

Bonjour,

Je suis utilisateur régulier du site Vigicrues (j’habite en bord de Garonne).
Ma référence de gestion des risques de crues est le marégraphe de Bordeaux. Afin de préciser cette référence, je voudrais savoir quelle est la hauteur NGF du zéro hauteur d’eau du marégraphe de Bordeaux.
Je vous en remercie.

Capitaliser des données de terrain après les inondations fournit des informations indispen-sables dont bénéficient tous les acteurs concernés, des services de l’État au grand public, en passant par les collectivités et acteurs locaux.

Concrètement, cela consiste à récupérer des informations de terrain pendant ou juste après l’inondation afin de comprendre et reconstituer l’aléa (cartographie, modélisation, etc.).
L’action principale est le relevé de laisses de l’inondation. Il s’agit d’identifier, en de nombreux points de la zone inondée, le niveau atteint par l’eau, au travers de marques temporaires ou encore de témoignages. Chaque laisse est repérée, documentée et rattachée au nivellement général de la France (NGF).
Les laisses d’inondation sont bancarisées in fine dans la plateforme nationale des repères de crues, base de données nationale et collaborative ouverte en 2016.

D’autres types d’information peuvent être valorisés, notamment les prises de vue aériennes réalisées au moment du maximum de la crue et le recensement des dommages causés par l’inondation.

Afin de mobiliser et accompagner les acteurs dans une organisation collaborative, la DREAL Nouvelle-Aquitaine porte un projet de protocole régional qui s’appuie sur une boîte à outils contenant notamment des supports de formation, des fiches et guides méthodologiques ainsi que des outils prêts à l’emploi.

Une plaquette d’information à destination des collectivités mais aussi du grand public va prochainement être mise en ligne sur le site Internet de la DREAL.

Le conseil scientifique territorial (CST) de Poitiers s’est réuni le 23 février à Amberre, dans la Vienne, lors d’une journée organisée par le Service Patrimoine Naturel (SPN).
Le programme était dense entre l’examen de sites d’intérêts floristiques, faunistiques et géologiques dans le cadre d’inventaires, ainsi que la visite des falunières de Moulin-Pochas.

Pour une prise en compte des enjeux environnementaux au plus près du territoire, le CSRPN (conseil scientifique régional du patrimoine naturel) est organisé en commissions territorialisées à l’échelle des 3 ex-régions (CST). Ces instances interviennent notamment pour l’inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), les plans de gestions des réserves naturelles, les arrêtés de protection de biotopes (APPB) etc.

Organiser les réunions du CST
Le département biodiversité, espèces et connaissance du SPN est en charge du secrétariat du CSRPN. Une vingtaine de réunions est programmée chaque année. Le principe d’une réunion en présentiel a été retenu pour renforcer la cohésion.
Ainsi, le conseil de l’ex-région Poitou-Charentes a examiné le 23 février, vingt nouveaux sites géologiques de l’Inventaire du Patrimoine naturel et six créations de ZNIEFF dont le site des faluns d’Amberre.
L’après-midi, durant le seul jour de pluie du mois, l’équipe était présente sur les falunières avec les parapluies.

Découvrir les falunières de Moulin-Pochas (Amberre)
Les falunières sont d’anciennes carrières aujourd’hui gérées par le conservatoire des espaces naturels. Elles intéressent les géologues experts ou amateurs mais également les naturalistes (flore inféodée aux milieux rocheux et arides).
Ouverte au public et aménagée en ce sens, les falunières d’Amberre sont candidates à l’inscription au projet de réserve naturelle nationale du Haut Poitou. Mais vous le saviez déjà (voir ici)

Le service environnement industriel et la mission soutien à la direction ont souhaité mettre l’accent sur les pollutions liées aux particules fines sous forme d’une série de communication. La DREAL partage des compétences sur ce sujet avec l’agence régionale de santé (ARS), l’association ATMO Nouvelle-Aquitaine ou encore l’ADEME.

La période hivernale est souvent critique pour la concentration de particules fines dans l’air. Les émissions provenant des chauffages (notamment la combustion du bois) ou encore des transports peinent à se disperser dans l’atmosphère. Le phénomène d’inversion des températures y contribue largement. L’hiver, les couches d’air basses peuvent être plus froides que celles en altitude : les polluants gazeux ne s’élèvent pas.

Communiquer sur l’alerte de pollution
Outre le dispositif réglementaire prévu, l’alerte de pollution a été relayée à travers un communiqué de presse. Préparé par la DREAL, l’article d’une page maximum a été envoyé aux rédactions de la presse locale quotidienne par le service de communication de la préfecture de région.

Informer les citoyens pour limiter les émissions
Les particules ont des effets nocifs sur la santé, à court, moyen et long terme. Les émissions de particules ne sont pas une fatalité. Les citoyens peuvent agir. Pour cela ils doivent disposer d’informations accessibles, objectives. C’est le but de la série de communication préparée par le SEI et accompagnée par la MSD.

Amplifier l’audience avec la communication de la préfecture de région
Le pilotage de la communication a été confié à la DREAL. Sous couvert de la préfecture de région, elle sollicite les établissements publics : ARS, ADEME ou les associations agréées ATMO NA.
Deux épisodes sur les cinq prévus sont d’ores et déjà en ligne sur le site Internet de la DREAL pour un accès grand public. La préfecture de région amplifie la communication en relayant sur son site et sur les réseaux sociaux.

La communauté de communes du confluent et des coteaux de Prayssas en Lot-et-Garonne et le Parc naturel régional des Landes de Gascogne étendu sur la Gironde et les Landes ont lancé leurs plans de paysage transition énergétique en présence de nombreux élus.

Ces plans de paysage vont leur permettre de construire des projets de territoires sobres, économiques et productifs en énergies renouvelables tout en valorisant leurs potentiels de qualité paysagère.

Les deux territoires sont lauréats de l’appel à candidature du Ministère.

Le Préfet de région a pris ses fonctions le 30 janvier, les formules de politesse à utiliser pour les courriers à sa signature, sont disponibles ici.