L’hiver s’annonce moins mordant qu’à l’accoutumée. Alors que certains motards décident de faire hiverner leur(s) moto(s), d’autres continuent de pratiquer leur passion.
Lors de la saison la plus froide de l’année, pour rouler en deux roues le plus en sécurité possible, un bon équipement ne suffit pas. A une machine en parfait état doit s’ajouter un pilotage fait de prudence, de progressivité et d’anticipation. Voici les principaux éléments à prendre en considération :
- L’adhérence : de nombreux facteurs influent sur l’adhérence de vos pneumatiques. L’état de la chaussée bien-sûr, mais aussi sa température. Sur une chaussée froide, la gomme de vos pneus met beaucoup plus de temps à chauffer, alors qu’elle n’offre un rendement optimal qu’à une température difficile à atteindre. Conduire sur un bitume très froid, même parfaitement sec s’apparente à conduire sous la pluie, surtout sur les 10 ou 20 premiers kilomètres.
- Les distances de sécurité : diminution de l’adhérence rime impérativement avec augmentation de la distance de sécurité. Un sol moins adhérent augmente non seulement les distances de freinage mais il rend aussi particulièrement dangereux les freinages d’urgence. Le risque de blocage de la roue avant intervient beaucoup plus tôt et dans ce cas, c’est la chute pratiquement assurée. Il faut donc adopter une conduite faite d’anticipation pour ne pas avoir à freiner ou très progressivement et ralentir suffisamment tôt.
En conséquence, adoptez une conduite coulée. Proscrivez les gestes brusques sur les commandes (freins, embrayage), remettez à plus tard les accélérations énergiques et évitez autant que possible les changements de direction mal anticipés.
Bonne route et à bientôt avec vos parrains !