N° 22 - mars 2014
 

À LA UNE

LES MOTOCYCLISTES DE LA GENDARMERIE

Parmi ses effectifs, la gendarmerie compte des personnels qualifiés dont la mission principale est d’assurer la sécurité des usagers sur la majorité des grands axes routiers et autoroutiers et sur les réseaux secondaires.

Pour assurer ces missions, les 5 600 gendarmes motocyclistes sont spécifiquement formés aux techniques de pilotage et à l’utilisation de moyens performants de contrôle.

Pour devenir motard de la gendarmerie, il faut tout d’abord être gendarme de carrière, être apte physiquement, mesurer au moins 1,70 mètre pour les hommes comme pour les femmes, et réussir des épreuves de pré-sélection d’une semaine durant lesquelles le candidat doit obtenir son permis de conduire de grosse cylindrée motorisée.
A la suite de ces épreuves, les candidats retenus suivent une formation de trois mois au Centre National de Formation à la Sécurité Routière (CNFSR) de Fontainebleau (77) sur des motos de route mais aussi tout-terrain et acquièrent une haute technicité de pilotage et des compétences professionnelles spécifiques à leurs nouvelles missions. Ils suivent ensuite des stages de perfectionnement de façon périodique au cours de leur carrière de motocycliste afin de conserver cette technicité.
Cette formation initiale et ces stages de perfectionnement permettent à la gendarmerie de bénéficier de personnels spécifiquement formés à la sécurité routière.
A l’issue de leur stage de formation, les personnels sont ensuite affectés :

  • pour certains à l’escadron motocycliste de la Garde Républicaine à Paris où ils effectuent des missions d’escorte de personnalités et participent aussi chaque année à la sécurité de grandes manifestations sportives telles que l’épreuve cycliste du Tour de France.
  • pour l’essentiel au sein des escadrons départementaux de sécurité routière (EDSR), dans des brigades motorisées, pelotons motorisés et pelotons autoroutiers où ils participent essentiellement à la sécurité routière et au contrôle des flux.

Si la moto est pour beaucoup de gendarmes une passion, elle est d’abord un outil de travail permettant d’assurer des missions particulières de sécurité sur les axes routiers.

Si le métier vous intéresse, n’hésitez pas à en parler lors de vos rencontres avec vos parrains qui seront à même de vous communiquer
des renseignements précis et vous aider, après mûre réflexion, à franchir le pas !

Vos parrains vous attendent !

CONTACT

POUR SIGNALER UN DÉFAUT OU UN DANGER SUR LA ROUTE

N’hésitez pas à faire remonter vos observations à Alexandre Machard, chargé de mission deux roues motorisé, à la DDT.

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LE CHIFFRE

MOINS 1/3

D’INSCRIPTIONS

C’est la baisse du nombre d’inscriptions au permis moto, enregistrée en Saône-et-Loire, en 2013 par rapport à 2012.

En 2013, le nombre total d’inscriptions s’élève à
979, contre 1 200 en 2012.

Cette baisse s’explique par le fait que des candidats ont anticipé le passage de l’examen avant la réforme du permis moto en janvier 2013. Elle s’explique également par la conjoncture économique défavorable du moment.

Les jeunes permis moto étant plus exposés aux accidents de la route, la baisse du nombre d’inscriptions en 2013 pourrait avoir des retombées positives en terme d’accidentologie des deux roues.

ZOOM SUR…

C’EST PAS SORCIER : les effets du cannabis sur la conduite

CLIQUEZ SUR L’IMAGE

Ce film met en évidence les effets du cannabis sur le système nerveux du conducteur : perceptions sensorielles modifiées, mauvaise coordination des mouvements. Ses réflexes deviennent plus lents, sa vigilance diminue.

Source : DSCR

12.

 

Directeur de publication : Fabien Sudry, préfet de Saône-et-Loire

Rédacteur en chef : Philippe Watremez, colonel, commandant de groupement de la gendarmerie départementale

Conception réalisation : service de la communication interministérielle (SCI) de Saône-et-Loire

Crédit photo : SCI de Saône-et-Loire