En 2013, selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), les conducteurs de scooter ou moto ont représenté près de 25 % de l’ensemble de la mortalité routière. Les motards sont les plus directement concernés par ce fléau, alors qu’ ils ne représentent que 2 % du trafic. Les statistiques sur le département de la Saône-et-Loire, en 2014, confirme cette tendance.

Pourtant la gravité de certaines blessures aurait pu être atténuée et d’autres auraient pu être évitées, si certains conducteurs de deux-roues n’avaient pas été sous-équipés.

L’été semble se poursuivre. La chaleur incite trop souvent les motards à alléger leur équipement, alors même qu’il constitue leur seule protection.

Consultez donc la page web interactive de la Sécurité Routière qui dans le cadre de sa campagne "À moto ou en scooter, sans équipement complet, vous risquez d’y laisser votre peau" met en garde contre les conséquences systématiques d’un sous-équipement (brûlures, abrasions, contusions, fractures) et donne des conseils en matière de protection : casques (chocs à la tête en cas d’accident dans 54 % des cas, et lésions orthopédiques pour 50%) gants, bottes, pantalons, blousons et airbags.

En Saône-et-Loire, on déplore en 2014 seize accidents corporels touchant des motocyclistes dont quatre mortels :
Seize motards ont été blessés depuis le début de l’année. Quatre autres sont décédés. Les deux derniers ont perdu la vie en juin dernier. Le 1er juin, Stephen, 23 ans, remonte une file de voitures à l’entrée de Louhans. Sa moto percute un véhicule qui change de direction. Le 16 juin, Erik perd le contrôle de sa machine à l’amorce d’une courbe. S’il appartient aux enquêteurs de déterminer les responsabilités, il revient dès maintenant à vos parrains de vous rappeler que la conduite d’un deux-roues exige une vigilance permanente, de soi-même et des autres.

Vos parrains comptent sur votre présence lors des prochains rendez-vous, notamment le 11 octobre lors des rencontres de la sécurité et vous remercient d’avoir répondu à leur appel le 30 août dernier à Paray-le-Monial.

En attendant les prochains rendez-vous, soyez prudents !