Suite à la Conférence internationale sur les bassins forestiers à Paris , le chef de l’État avait demandé au député Jacques Le Guen un rapport sur l’identification des « outils et politiques mobilisables au niveau européen et international » pour « lutter contre la déforestation » et préserver la biodiversité. Convaincu qu’une gouvernance mondiale est nécessaire, le rapport recommande de transformer le « département forêt » de la FAO en un Observatoire mondial de la forêt chargé à la fois de la certification de la gestion forestière et du contrôle du taux de boisement, à l’aide d’un système international de télédétection par satellites. Pour convaincre les pays forestiers de passer d’une politique d’exploitation à une politique de préservation, il propose l’intervention de l’aide internationale et la création d’un Fonds mondial de reboisement et d’adaptation au changement climatique (FRAC). Ce Fonds serait alimenté par des financements innovants.
Le Président de la République a affirmé à M. Le Guen que la France endosserait ses propositions en matière de gouvernance et qu’elle porterait le débat sur la question centrale de la certification forestière dans la perspective de la conférenc de Cancun. Il a également souhaité que soit mis à l’étude la possibilité de « flécher vers des programmes de valorisation forestière », une partie des recettes de la taxe sur les transactions financières qu’il a proposée à ses partenaires du G20.
En savoir plus