« Bonjour,
Alors le label ?
Plus la démarche avance et plus les questions s’accumulent. En quatre mois, 70 dossiers ont été remis à jour par les équipes locales, soumis au regard d’un séminaire inter-expert et à la première commission nationale EcoQuartier.
La gouvernance très large de la démarche permet à toutes les sensibilités de s’exprimer, mettant en évidence des demandes contradictoires pour la label. Il faut en effet faire un label pour tous, mettant l’accent sur la globalité de la réponse… mais aussi mettre en avant l’innovation tant dans les aspects techniques qu’organisationnels, comme par exemple l’habitat participatif présenté dans cette lettre.
Il faut que le label soit levier sur les thèmes majeurs de la ville durable : les mixités, le bon choix de densité, la pertinence de la localisation, faire la ville sur la ville, la ville des petits pas… mais aussi repére des sujets émergents comme les circuits de proximité, sujet conjointement abordé avec Egis et la Sorbonne, que la lettre mentionne.
Comment le label va assurer une crédibilité fondée sur des résultats tout en apportant une aide à la valorisation (et à la commercialisation) des bons projets en cours, qui au delà des qualités constructives, apportent des vraies assurances sur la qualité urbaine du quartier, son animation, l’accès aux services urbains, des lieux du vivre ensemble ? Si nous arrivons collectivement à poser des questions stratégiques, il faudra encore quelques années pour donner des réponses tangibles, et l’enjeu du label est autant dans la capitalisation que la démarche propose que dans la distinction des opérations. Les rencontres et les discussions sont fondamentales et c’était notamment pour cela que la DREAL Aquitaine était présente au cœur du salon des maires de sa Région pour lancer les débats (voir dans la lettre).
Alors le label ? ça avance.
Bonne lecture ! »
Bureau AD4 - DGALN