Pour la réalisation de la vigilance « crues », les prévisionnistes de crues de la DREAL s’appuient sur deux Règlements de surveillance, de prévision et de transmission de l’Information sur les Crues (RIC), qui viennent d’être révisés.

Tout le monde sait que Météo-France est chargé des prévisions météorologiques au quotidien et publie une carte de vigilance au moins 2 fois par jour pour faire état des différents risques : vent violent, vagues-submersion, pluie-inondation, crues, orages, neige-verglas, avalanches, canicule et grand froid.

Mais savez-vous que les phénomènes de crues sont spécifiquement suivis par un service de la DREAL ? Pour la réalisation de la vigilance « crues », les prévisionnistes de la DREAL s’appuient sur les deux RIC des bassins Gironde-Adour-Dordogne et Vienne-Charente-Atlantique.

Les RIC font l’objet d’une révision régulière, tous les 5 ans, pour tenir compte des évolutions du territoire et du risque d’inondation. Ils viennent d’être publiés au niveau national et régional le 7 septembre 2022. Les évolutions à souligner sont :

• l’actualisation de certains seuils de vigilance ;
• la mise en place de nouveaux tronçons ou le transfert à un autre service de prévention des crues (SPC), ainsi que l’ajout de stations réglementaires ;
• la prise en considération de systèmes d’alertes locaux .

Ces évolutions visent à rendre plus efficiente l’information produite pour la gestion de crise.

La réserve naturelle nationale (RNN) d’Arjuzanx a été créée le 2 septembre dernier par décret de classement signé par la Première ministre Elisabeth Borne, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Christophe Béchu, et la secrétaire d’État chargée de l’Écologie Bérangère Couillard.

La réserve naturelle nationale d’Arjuzanx représente un projet majeur au sein de la stratégie nationale pour les aires protégées déclinée au niveau régional.
Cette réserve est l’aboutissement d’un long travail de coopération entre les services de l’État et les collectivités territoriales. Ce site de 2 205 hectares dans le cœur des Landes accueille chaque année des dizaines de milliers de grues cendrées pour la période hivernale.

Une ancienne exploitation de lignite
Avec ses végétations variées, ses lacs et ses coteaux, il est difficile d’imaginer que, jusqu’au début des années 90, le lieu était dédié à l’exploitation de gisements de lignite. Cette roche sédimentaire était utilisée pour le chauffage et la production d’électricité. Le site constitue en cela un exemple porteur d’espoir de reconquête de la biodiversité.

La réserve en action
Le futur gestionnaire de la réserve bénéficiera d’un budget accordé par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires de plus de 150 000 €.

Cette somme permettra la mise en œuvre, dans le plan de gestion, d’actions prévues dans les domaines de :

• la connaissance,
• la gestion,
• la surveillance et de police,
• l’éducation,
• l’accueil du public.