Si l’automobile est devenue désormais un mode de déplacement confortable et bien pratique, nous savons que son utilisation présente des effets secondaires : dégradation de l’environnement, insécurité routière, individualisation de la société… Il s’agit désormais de s’interroger sur sa façon de se déplacer.
Même si depuis plusieurs années, les entreprises - publiques ou privées - ont intégré dans les programmes de formation de leurs employés, des séances d’éco-conduite, le co-voiturage prend aussi une place de plus en plus importante.
Nous devons pourtant aller plus loin :
- Dès le plus jeune âge, l’apprentissage de l’éco-conduite, doit permettre à chacun de mieux se déplacer, se conduire ou conduire, et pas seulement au regard du code de la route ;
- Pour les plus jeunes, réapprendre le déplacement à pied et adopter des modes d’éco-déplacements tels que le pédibus (autobus pédestre) et le vélibus (autobus cycliste) ;
- Pour ceux en âge de conduire un véhicule léger, adopter une conduite apaisée, mieux prendre en compte les usagers vulnérables (piétons, cyclistes et deux roues motorisés), préférer les déplacements collectifs (transports en commun)…
Pour toutes ces bonnes raisons, l’éco-conduite doit être un comportement de tous les jours, un véritable réflexe : elle doit être enseignée à l’école, encouragée par les parents et les chefs d’entreprises, et faire l’objet d’un véritable examen (théorie et pratique).
Parce que l’éco-conduite doit être l’écho de notre conduite !
Responsable de l’unité sécurité routiére