Quelle est la différence entre la visioconférence et la vidéoconférence ?
Certains puristes déclarent qu’on doit parler de vidéoconférence lorsque le flux d’image et de son est transmis via la voie satellitaire et de visioconférence dans les autres cas.
L’origine du mot viendrait de France Télécom qui avait crée un produit appelé visioconférence. Ce terme donc est resté…. un terme très franco-français alors que le reste du monde parle de vidéoconférence ou vidéo-conférence (également videoconferencing chez nos amis anglo-saxons).
Au départ, on parlait de visiotéléphonie. Celle-ci a longtemps tardé à se développer. Elle fut montrée aux expositions universelles de Bruxelles en 1958 et de Montréal en 1967, mise en place de façon expérimentale (et coûteuse) à Biarritz en 1984.
Cette stagnation venait du faible débit des lignes de communication jusqu’à l’utilisateur final. Plusieurs facteurs d’évolution ont permis de mettre en œuvre ce service : mise en place de réseaux numériques de bout en bout, baisses de coût dans les équipements comme les caméras vidéo, mais surtout progrès dans les techniques de codage (compression des données) audio et vidéo. Ainsi, les premières liaisons universitaires, en France, datent de 1987.
Les premières applications de visioconférence se font en utilisant des lignes RNIS (réseau numérique à intégration de services, en anglais ISDN pour Integrated Services Digital Network, liaison autorisant une meilleure qualité et des vitesses pouvant atteindre 2 Mbit/s contre 56 kbit/s pour un modem classique). En 1995, les premières vidéoconférences publiques eurent lieu comme celle entre l’Amérique du Nord et l’Afrique, liant un ‘technofair’ à San Francisco avec une ‘techno-rave’ à Cape-Town. Dans la même année une collaboration entre Intel, Microsoft et Radvision2 lancèrent des systèmes de communications VoIP (voix sur IP, ou « VoIP » pour Voice over IP, technique qui permet de communiquer par la voix sur des réseaux compatibles IP, qu’il s’agisse de réseaux privés ou d’Internet, filaire ou non) afin de les standardiser.
On leur préfère aujourd’hui pour des raisons de coût les supports d’Internet classiques : ADSL, câble pour les particuliers ou ligne dédiée pour les professionnels.